Trinidad est favori à 7 contre 5 contre Vargas
Boxe vendredi, 1 déc. 2000. 12:38 samedi, 14 déc. 2024. 11:34
LAS VEGAS (AFP) - Le Portoricain Felix Tito Trinidad, détenteur du titre WBA des super-welters, en attendant de tenter sa chance chez les poids moyens, tente d'ajouter à sa panoplie le titre IBF de la catégorie, samedi soir à Las Vegas, contre l'Américain Fernando Vargas.
Trinidad, 27 ans, de loin le plus expérimenté avec 17 championnats du monde à son actif, est donné légèrement favori à 7 contre 5 par les bookmakers de Las Vegas face à Vargas, qui en sera à 22 ans à la sixième défense du titre IBF conquis le 12 décembre 1998 en battant le Mexicain Yori Boy Campas en sept reprises.
Tous les deux abordent le combat de samedi avec un palmarès vierge de défaite. Trinidad, qui était devenu champion du monde IBF des welters à 20 ans en juin 1993, en est à 38 victoires dont 31 avant la limite, tandis que l'Américain, vainqueur du titre IBF des super-welters à son 15e combat professionnel, compte 20 victoires dont 18 par KO.
Vainqueur de peu aux points en septembre 1999 d'Oscar de la Hoya, ce qui lui avait valu d'ajouter le titre WBC des welters à celui de l'IBF qu'il détenait depuis plus de six ans, Trinidad était passé dans la catégorie supérieure en dominant largement aux points Oscar Reid, pour la ceinture WBA, le 3 mars dernier.
Arrogance
"J'ai été champion pendant sept ans et je vais le rester encore pendant longtemps. Cela va être un combat encore plus facile que celui contre David Reid", a estimé Trinidad, qui envisage déjà de défier l'Américain Williams Joppy, également à l'affiche de la réunion de Las Vegas, pour le titre WBA des moyens.
Une remarque qui a eu le don d'énerver quelque peu son adversaire. "Je ne veux rien lui retirer, a lancé Vargas. C'est un grand boxeur, même s'il montre du mépris envers moi. Mais il n'a jamais combattu un boxeur comme moi, alliant l'intelligence et la puissance. Ceux qui ont parié sur lui ont fait une mauvaise affaire. Je ne suis pas David Reid".
Pour mettre toutes les chances de son côté, l'Américain s'est attaché cette année les services de l'ancien préparateur physique de l'équipe de football américain des Redskins, John Philbin, qui a totalement modifié son entraînement et son régime alimentaire, faisant de Vargas un boxeur capable de terminer ses combats aussi fort qu'il les commence, comme il l'avait montré en avril contre le Ghanéen Ike Quartey.
"Il a fait une différence énorme, a expliqué Vargas. Il a révolutionné ma boxe. Je suis beaucoup plus fort et plus physique qu'avant. Je vais montrer au monde samedi ce qu'est capable de faire un athlète fort et en bonne condition".
Trinidad, 27 ans, de loin le plus expérimenté avec 17 championnats du monde à son actif, est donné légèrement favori à 7 contre 5 par les bookmakers de Las Vegas face à Vargas, qui en sera à 22 ans à la sixième défense du titre IBF conquis le 12 décembre 1998 en battant le Mexicain Yori Boy Campas en sept reprises.
Tous les deux abordent le combat de samedi avec un palmarès vierge de défaite. Trinidad, qui était devenu champion du monde IBF des welters à 20 ans en juin 1993, en est à 38 victoires dont 31 avant la limite, tandis que l'Américain, vainqueur du titre IBF des super-welters à son 15e combat professionnel, compte 20 victoires dont 18 par KO.
Vainqueur de peu aux points en septembre 1999 d'Oscar de la Hoya, ce qui lui avait valu d'ajouter le titre WBC des welters à celui de l'IBF qu'il détenait depuis plus de six ans, Trinidad était passé dans la catégorie supérieure en dominant largement aux points Oscar Reid, pour la ceinture WBA, le 3 mars dernier.
Arrogance
"J'ai été champion pendant sept ans et je vais le rester encore pendant longtemps. Cela va être un combat encore plus facile que celui contre David Reid", a estimé Trinidad, qui envisage déjà de défier l'Américain Williams Joppy, également à l'affiche de la réunion de Las Vegas, pour le titre WBA des moyens.
Une remarque qui a eu le don d'énerver quelque peu son adversaire. "Je ne veux rien lui retirer, a lancé Vargas. C'est un grand boxeur, même s'il montre du mépris envers moi. Mais il n'a jamais combattu un boxeur comme moi, alliant l'intelligence et la puissance. Ceux qui ont parié sur lui ont fait une mauvaise affaire. Je ne suis pas David Reid".
Pour mettre toutes les chances de son côté, l'Américain s'est attaché cette année les services de l'ancien préparateur physique de l'équipe de football américain des Redskins, John Philbin, qui a totalement modifié son entraînement et son régime alimentaire, faisant de Vargas un boxeur capable de terminer ses combats aussi fort qu'il les commence, comme il l'avait montré en avril contre le Ghanéen Ike Quartey.
"Il a fait une différence énorme, a expliqué Vargas. Il a révolutionné ma boxe. Je suis beaucoup plus fort et plus physique qu'avant. Je vais montrer au monde samedi ce qu'est capable de faire un athlète fort et en bonne condition".