TORONTO - L'Ultimate Fighting Championship est demeurée plutôt neutre aux récentes accusations de Nick Diaz, qui prétend que la Régie des Alcools des Courses et des Jeux du Québec n'a pas bien fait son travail au moment de la pesée officielle.   

Le pugiliste de la Californie, qui s'est incliné par décision unanime devant St-Pierre, le 16 mars dernier, s'est officiellement plaint du travail de la RACJ. Diaz a aussi exigé un match revanche contre St-Pierre et que ce dernier abandonne le titre `au profit de ceux qui acceptent de se battre à 170 livres'.   

Diaz prétend que la RACJ a laissé passé une infraction du Québécois, qui aurait affiché 170,9 livres à la pesée, au lieu de la limite de 170 livres. La RACJ a expliqué qu'elle ne tenait pas compte des décimales et qu'elle n'était pas là pour venir en aide à St-Pierre.   

Normalement, les combattants peuvent afficher une livre de plus à la pesée, mais pas dans le cas des combats de championnat. La Régie accorde alors une heure de plus au fautif pour perdre du poids, sinon, il doit consentir 20 pour cent de sa bourse à son adversaire.   

Diaz a été annoncé à 169 livres; St-Pierre à 170, la limite permise.   

Le vice-président de l'UFC Marc Ratner, qui n'était pas à Montréal pour le combat, a indiqué par courriel qu'à `sa connaissance, le combat avait eu lieu avec les deux combattants à 170 livres ou moins'.

Le gérant de St-Pierre n'a pas répondu à de nombreux courriels qui lui ont été envoyés.