L’implantation prochaine par l’UFC de contrôles antidopages beaucoup plus sévères réjouit certes Georges St-Pierre, mais il en faudra plus pour le convaincre de revenir à la compétition.

« Ce sont de belles paroles et j'en suis content, mais il n'y a pas encore eu assez de détails. On ne sait pas qui va faire quoi et quels seront les standards. C'est encourageant, ce sont de belles paroles, mais j'espère que les actes vont accompagner les paroles », a d’abord commenté le Québécois, vendredi, en marge des Championnats canadiens d'athlétisme en salle au Centre Claude-Robillard.

Questionné à savoir si les nouvelles démarches de l’UFC favoriseront son retour, GSP a une fois de plus laissé planer quelques doutes.

« Je ne sais pas encore, on va voir ce qui va se passer. Je serais vraiment content (que les protocoles sont bien appliqués), mais je ne connais pas le futur », a-t-il enchaîné.

Chose certaine, recourir à une « agence compétente et indépendante qui a de l’expérience dans le domaine » réjouirait St-Pierre.

Tous les combattants, sans exception, seront testés le soir de leur combat et 50 % d’entre eux devront se soumettre aléatoirement à des tests durant leur camp d’entraînement. Les combattants qui prennent part à des combats de championnat ou à l’événement majeur d’un gala seront systématiquement soumis à des tests de dépistage durant leur camp d’entraînement et après l’événement en question.

Les athlètes qui échoueront à un test antidopage seront suspendus pour une période de deux à quatre ans, dès leur première offense. Les nouvelles mesures annoncées par les dirigeants de l’UFC seront actives dès le 1er juillet 2015.

« Je suis content, et pas seulement pour moi, mais aussi pour les gens honnêtes dans le sport. Ça va faire peur aux tricheurs, si vraiment c’est fait de la façon dont l’UFC l’a annoncé », estime St-Pierre.