UFC 138 : marchandise livrée
$content.firstChildCategorie mercredi, 9 juil. 2014. 23:35 mardi, 8 nov. 2011. 19:26À quelque part, Dana White repasse dans sa tête les dernières heures de sa vie et sourit. Pour une carte sur laquelle plusieurs amateurs avaient prévu lever le nez, le UFC 138 valait son petit pesant d’or.
1. On savait que Chris Leben cognait fort et qu’il était capable d’en prendre. On sait maintenant que Mark Munoz fait tout ça… et un peu plus.
Munoz s’est assuré de ne pas faire de mécontents samedi soir. Il a donné raison aux connaisseurs qui s’attendaient à le voir utiliser sa supériorité en lutte pour contrôler Leben au sol, mais il a aussi tenu la promesse qu’il avait faite dans ses discours promotionnels en se tenant devant son rival et en échangeant coup pour coup par moments.
Munoz possède probablement l’un des ground and pound les plus dévastateurs du UFC et Leben l’a appris à ses dépens. On retiendra de sa défaite qu’il doit non seulement travailler sur son jeu au sol, mais aussi améliorer son cardio. Munoz a nettement été le meilleur athlète samedi.
Mérite-t-il maintenant sa chance contre Anderson Silva? Pas avant Chael Sonnen, ça c’est clair pour moi. Mais après? Pourquoi pas un combat contre le gagnant de Bisping-Mayhem avant? Qu’en pensez-vous?
2. Mon niveau d’admiration pour Brad Pickett n’a pas diminué d’un pouce après sa première performance au UFC. Mais j’en ai sérieusement développé pour son tombeur, Renan Barao.
On savait que Pickett aimait échanger et qu’il était capable d’encaisser. Semblerait que ces termes plaisaient à Barao, qui n’a jamais craint de se placer devant celui qu’on surnomme « One Punch ». Dès que les poings ont commencé à voler, ce sont ceux de Barao qui ont fait le plus de dommage. Le favori local a bloqué bon nombre de coups avec son visage, mais le genou qu’il a mangé sur la joue gauche était de trop.
Coéquipier de José Aldo, Barao a démontré que sa série de 27 victoires, l’une des plus longues toujours actives dans le monde des MMA, n’était pas fait de carton. Voyons maintenant à quoi ressemblera sa progression vers le titre des poids coqs que possède Dominick Cruz. Parce que oui, dans une division encore peu profonde, il est déjà temps de mettre son nom sur la liste des aspirants.
3. Il ne le sait pas, mais après qu’il eut lancé ses deux premiers coups de poings dans le UFC, j’ai conseillé à Papy Abedi de ramener ses mains à la hauteur de son menton. Je ne suis pas un expert, mais je me disais que s’il fallait que Thiago Alves voit l’ouverture et décide d’aller voir ce qu’il pouvait en faire, quelqu’un allait se réveiller avec quelques égratignure dans le visage demain matin.
Au nombre de fois où je me suis fait dire que les gars dans la tévé ne pouvaient pas m’entendre, je savais que mes conseils ne se rendraient pas aux oreilles d’Abedi. Je n’ai donc pas été très surpris quand j’ai vu Alves lui mettre une droite sur la mâchoire qui signifiait le début de sa fin.
Vrai, Alves a été impressionnant. Et c’est aussi vrai qu’il a le droit d’être heureux, considérant qu’il jouait peut-être son job de l’autre côté de l’Atlantique. Mais n’avez-vous pas trouvé ses célébrations un brin excessives lorsqu’il s’est épousseté les épaules pour démontrer qu’il n’avait pas eu besoin d’énormément de travail pour faire une autre victime?
Thiago, bien que tu sois l’un des combattants les plus talentueux de ta division, il a fallu qu’on te donne un illustre inconnu sorti de Suède pour que tu te remettes sur le chemin de la victoire. Un peu de retenue serait de mise.
4. Vous pouvez voir ça comme vous voulez, mais Terry Etim a attendu 19 mois pour son retour dans l’octogone pour finalement n’y passer que 17 secondes. C’est moins de temps que ça m’en a pris pour écrire ces trois lignes!
Un coup de pied au corps, deux jabs bien placés, un coup de pied renversé et une guillotine. Etim a été aussi spectaculaire en situation de combat qu’incompréhensible dans l’entrevue qui a suivi. Quand les Brits se mettent à marmonner, il n’y a absolument rien à faire…
5. Cyrille Diabaté savait qu’il y avait un seul endroit où Anthony Perosh pouvait lui causer des ennuis. Mais le dangereux striker français a été incapable d’imposer sa loi sur son rival, qui a amené le combat dans sa zone de confort sans trop de difficulté.
Une fois au sol, la démonstration de Perosh, même si son cobaye n’était pas le plus ferré, fut de toute beauté. En regardant le grappler australien passer facilement d’une position à l’autre, on se disait que ce n’était qu’une question de temps avant qu’il ne parvienne à coincer le pauvre Diabaté.
Les deux combattants ne sortiront jamais du milieu de peloton de leur division, mais ce fut quand même une intéressante bataille de styles.
6. Quel plaisir de voir un combattant britannique être constamment en mode attaque dans un duel au sol! John Maguire est sans aucun doute le combattant « étranger » que j’ai eu le plus de plaisir à découvrir au UFC 138.
7. Je n’ai pu écouter le combat entre Jason Young et Michihiro Omigawa aussi attentivement que je ne l’aurais souhaité, mais je crois en avoir assez vu pour obtenir confirmation de ce dont je me doutais déjà : Young est bourré de talent, mais il n’est présentement pas assez complet pour pouvoir se battre confortablement au plus haut niveau.
Par ailleurs, mon coéquipier Jérémie Paré nous fait part de son top 10 personnel des meilleurs combattants japonais. Je ne veux pas vous vendre le punch mais Omigawa n’y figure pas!
8. Si ça continue comme ça, je crois que les plus mémorables moments de Chris Cope dans le UFC proviendront de ses marches vers l’octogone et non de ce qu’il est capable de faire une fois qu’il y est entré.
Bien drôle de voir la foule accueillir Cope avec le petit cri aigu qui est rapidement devenu sa marque de commerce. Moins drôle de le voir se faire varloper une fois que la cloche a sonné. Non mais quels coups de genoux de Che Mills!
9. Notre bon ami sparks8 a été plus rapide que moi et a déjà livré ses états d’âme sur la carte de samedi. Vous pouvez lui rendre visite si ce n’est pas déjà fait.
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