Georges St-Pierre connaît déjà le nom de son prochain adversaire s'il défait Michael Bisping pour le titre des poids moyens, le 4 novembre prochain au Madison Square Garden.

GSP (25-2) a révélé à la baladodiffusion The MMA Hour, animée par Ariel Helwani, qu'il se battrait contre le champion intérimaire Robert Whittaker (19-4) pour l'unification des deux titres des poids moyens advenant une victoire contre Bisping (30-7) lors de l'UFC 217.

« L'UFC m'a fait signer un contrat pour quelques combats, a expliqué St-Pierre. Il est écrit dans mon contrat que je devrai défendre mon titre si je gagne. Whittaker serait alors mon adversaire à moins d'un imprévu.

« Ce n'était pas mon plan initial, mais je comprends le point de vue de l'UFC. Ils veulent protéger leurs titres. Ils ne veulent pas que les combattants repoussent la défense de leur titre. Plusieurs combattants attendent et je comprends ça. Des circonstances malheureuses ont fait en sorte que la ceinture des 185 livres n'a pas encore été défendue cette année. Je comprends pourquoi certains gens sont fâchés.

« Si je perds, je crois que ma carrière sera terminée, a ajouté l'athlète de 36 ans. Mais je m'attends à gagner et à combattre jusqu'à environ 39 ans. »

« Je suis à 100 pour cent »

St-Pierre a également indiqué que sa blessure à l'oeil était guérie à 100 pour cent.

« Je priorise toujours ma santé. Je ne serais pas revenu si j'avais senti que je courais un risque. Bien sûr, il y a toujours un risque, mais il s'agit d'un risque calculé. Je suis à 100 pour cent. »

Il a ajouté qu'il avait obtenu le feu vert des médecins et qu'il n'était plus limité à l'entraînement.

« Je peux faire du "sparring", je suis prêt. »

Un GSP de 200 livres dans l'octogone

GSP s'est ajusté pour faire le saut des 170 aux 185 livres.

« Lorsque je me battais chez les 170 livres, je pesais environ 184 ou 185 livres en temps normal. Je pèse maintenant 198 ou presque 200 livres et je me sens très bien. J'ai suivi une diète pour y arriver et à l'intérieur d'un mois et demi j'avais déjà gagné une dizaine de livres. Je devrais peser environ 200 livres le soir du combat. »

Malgré ce gain, St-Pierre estime que Bisping sera tout de même plus gros que lui, mais il ne s'en inquiète pas du tout.

« Michael Bisping sera assurément plus gros que moi, mais ce n'est pas un problème, juge-t-il. Mes aptitudes feront la différence. Les aptitudes l'emportent toujours sur le gabarit. »

« Rush » a affirmé qu'il aura une approche différente de ce à quoi il nous a habitué et qu'il sera en quête d'une victoire par mise hors de combat.

« Je serai plus opportuniste, à la recherche du K.-O. ou de la soumission. À l'entraînement, j'ai développé des aptitudes visant à mettre fin au combat avant la limite. »

GSP se sent mal pour Tyron Woodley

GSP a regardé le combat entre Tyron Woodley et Demian Maia pour le titre des mi-moyens lors de l'UFC 214. Il ne partage pas l'avis de Dana White, qui a remis en question la performance de Woodley en raison de l'aspect ennuyant du combat.

« Je crois que Woodley a fait du bon travail pour contrer l'arme principale de Maia. Je me sens un peu mal pour lui même s'il n'est pas toujours très gentil avec moi.

« Le combat a été un peu ennuyant et Woodley aurait pu attaquer davantage. Mais Maia aurait pu en faire plus aussi. Il est difficile de faire porter le blâme à Tyron. Il faut blâmer les deux combattants. »

GSP souhaite que White n'ait pas vraiment basé sa décision de remplacer Woodley par Bisping comme adversaire à St-Pierre sur le spectacle offert lors du combat Woodley-Maia, comme il l'a laissé entendre le soir de l'UFC 214. St-Pierre espère plutôt que White n'ait jamais eu comme plan de le faire affronter Woodley et qu'il se soit servi du combat Woodley-Maia comme excuse pour annuler un affrontement qu'il n'avait jamais véritablement prévu.

« Je préfère voir les choses de cet angle. Woodley est l'un des rares à avoir neutralisé Demian Maia aussi bien. Les gens s'attendaient à plus, mais il a fait un bon travail. Parfois, certains styles se fusionnent mal pour donner un bon combat. »

Cela dit, il n'est pas surpris que son affrontement contre Bisping se matérialise.

« C'est le combat que je voulais, celui que Michael voulait et celui que les gens voulaient. »