RDS a eu la chance de s’entretenir avec le dernier adversaire de Georges St-Pierre, l’Américain Johny Hendricks, qui était de passage à Toronto.

Hendricks sera opposé à Kelvin Gastelum lors de l’UFC 200 qui se déroulera le 9 juillet prochain à Las Vegas.

GSP a évoqué plus tôt cette semaine la possibilité d’effectuer un retour à l’UFC. Qu’est-ce qu’en pense celui qui avait passé bien près d’infliger une défaite au Québécois?

RDS : Tout d'abord Johny, es-tu surpris que GSP veuille revenir à l'UFC après une absence près de trois ans?

Hendricks : Je ne suis pas surpris, c'est un compétiteur. On veut se battre toute sa vie. Par contre, je ne crois pas que ce soit bon pour lui. On sait tous ce que GSP a accompli au cours de sa carrière. On ne peut rien lui  enlever. Sauf que les temps ont changé. Les combattants sont plus complets. Même s'il s'est entraîné, ce n'est pas comme un véritable combat. Ce sera difficile pour lui d'être au niveau où il était auparavant.

RDS : Tu as perdu de façon controversée contre St-Pierre à l'UFC 167. À quel point veux-tu venger cette défaite?

Hendricks : Ce n'est pas une priorité pour moi pour l'instant. Je me suis fait surprendre dans mon dernier combat. Je veux me concentrer sur mon prochain adversaire, Kelvin Gastelum. Ensuite, si l'occasion se présente, pourquoi pas?

RDS : GSP aimerait affronter le champion des poids moyens, Michael Bisping. Penses-tu qu'il peut le battre?

Hendricks : Si ça arrive, je donne l'avantage à Bisping. Je souhaite le meilleur à GSP, mais Bisping est plus gros que ce à quoi GSP est habitué. On a vu avec McGregor que c'est difficile de monter de catégorie de poids. Il faut aussi être en mesure de connaître ses limites. Peut-être que St-Pierre a travaillé pendant trois ans pour arriver à ce poids. Je n'ai pas vu son entraînement. Peut-être que c'est la bonne catégorie pour lui.