La guerre de mots impliquant le président de l'UFC Dana White et le champion des mi-lourds Jon Jones s'est poursuivie samedi soir, alors que White a affirmé que le combattant « excelle dans l'art de ternir sa propre réputation » sans l'aide de l'organisation.

Les deux hommes ont été aux antipodes lors de la dernière semaine, après une récente ronde de négociations infructueuse pour la présentation d'un duel entre Jones et Francis Ngannou.

Jones a nié les propos de White selon lesquels il avait exigé un montant spécifique pour son prochain combat. Vendredi soir, « Bones » avait même écrit sur les réseaux sociaux que l'UFC devrait songer à le libérer si elle le sous-estimait autant.

« Il peut faire ce qui lui plaît », a simplement répondu White durant une conférence de presse, samedi. Il veut rester sur les lignes de côté, c'est son droit. Il peut dire ce qu'il veut en public. C'est son droit fondamental. Lorsqu'il sera prêt à revenir, il pourra le faire. »

« Dans un de ses tweets, il a dit que je portais ombrage à son nom, a ajouté White. Pardon? Tu fais un très bon boulot à ruiner ta propre réputation. »

La semaine dernière, White avait indiqué à ESPN que Jones exigeait « un montant absurde » pour sa prochaine sortie dans l'octogone, mentionnait qu'il s'agissait d'une somme comparable à ce que le boxeur Deontay Wilder empochait.

À plusieurs reprises par le passé, Dana White a mentioné que Jones pourrait, s'il le voulait, être le plus grand combattant des AMM de tous les temps, si ce n'était pas de ses frasques à l'extérieur de la cage.

« D'être le meilleur de tous les temps ne veut pas dire qu'on vous donne 30 millions $ par combat. Ça revient à être capable de vendre », a martelé White.

Ce à quoi Jones a répondu : « Je me fous complètement des chiffres. Je veux ce que veux, c'est tout. »

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