Khabib Nurmagomedov s'est récemment entretenu avec le président de l'UFC Dana White et songe à un retour. Même s'il a annoncé sa retraite, sa ceinture de champion des poids légers n'est pas encore officiellement vacante.

 

Il y a toutefois une grosse condition. Le vainqueur du combat qui opposera Conor McGregor et Dustin Poirier la semaine prochaine à l'UFC 257 devra suffisamment l'impressionner pour le convaincre de sortir de la retraite. À moins que quelqu'un d'autre ne saisisse l'occasion à leur place...

 

« Il a accompli tout ce qu'il avait à accomplir, a commencé par résumer White. Il trouve que (Charles) Oliveira a très bien paru à son dernier combat contre Tony Ferguson. La semaine prochaine, on va voir les combats McGregor c. Poirier et (Michael) Chandler c. (Dan) Hooker. Il m'a dit qu'il va les regarder à l'oeuvre. Il n'a pas l'intention de s'accrocher à sa ceinture trop longtemps pour rien et de bloquer la division.

 

« Il m'a dit : "Montrez-moi quelque chose de spectaculaire pour me donner envie de revenir me battre". J'ai donc l'impression que si quelqu'un l'impressionne suffisamment en finale ou en demi-finale, il pourrait revenir affronter l'un d'entre eux, ou bien Oliveira. »

 

Le patron de l’UFC a rencontré vendredi le champion des poids légers à Abou Dhabi à la veille du premier gala de 2021 dans le but de le convaincre de mettre un terme à sa retraite.

 

Nurmagomedov (29-0) a annoncé après sa victoire contre Justin Gaethje à l’UFC 254 en octobre dernier qu’il ne combattrait plus après avoir promis à sa mère qu’il s’agissait de son dernier combat.

 

Nurmagomedov avait de plus indiqué qu’il ne voulait plus se battre sans la présence dans son coin de son regretté père Abdulmanap.

White a toujours entretenu l’espoir de convaincre Nurmagomedov de revenir sur sa décision. Le souhait de son père de le voir affronter Georges St-Pierre ou de terminer sa carrière avec un dossier de 30-0 sont certainement des arguments de vente pour White, qui était surpris de sa décision d'accrocher ses gants.

 

« J'étais sous le choc, je ne savais pas que ça s'en venait. Je trouvais qu'il avait pris une décision émotive. Il n'y avait pas de raison de prendre une décision aussi précipitée. »