La trousse RDS vous offre des émissions sur le retour de GSP dans l'UFC

Georges St-Pierre a répondu à l’appel de Dana White samedi soir croyant bien qu’il y aurait une autre vague de négociations devant lui et non pas qu’il serait question de son intronisation au Temple de la renommée de l’UFC.

L’ancien combattant québécois et champion du monde est revenu sur cette nouvelle lors d’une entrevue à l’Antichambre.

Ainsi, GSP s’attendait à ce que le président de l’organisation lui fasse une proposition d’une autre nature.

« Je pensais qu’il allait m’appeler pour tenter de me convaincre de revenir pour un combat », a-t-il avoué.

GSP a reçu avec grand plaisir la nouvelle qui va le hisser aux côtés d’autres combattants immortels de son sport. Parmi ceux-ci, on retrouve BJ Penn (2015), Urijah Faber (2017), Ronda Rousey (2018), Michael Bisping (2019) et Rashad Evans (2019).

Disons qu’il semblait bien plus heureux de la nature de cet appel plutôt que celle anticipée.

« À la fin de la carrière, c’est le plus grand honneur que je pouvais avoir. C’est quelque chose de marquant. C’était émouvant aussi avec le vidéo pour récapituler les moments forts de ma carrière », a-t-il reconnu.

Et quant à un éventuel retour dans l’octogone, lui qui s’est battu pour la dernière fois en 2017 pour le titre des poids moyens de Bisping? Le principal intéressé semble écarter cette éventualité pour de bon.

« Il faudrait que ce soit à mes conditions. Je ne veux pas être pris dans un contrat où je suis obligé de me battre par la suite si je gagne ou sinon je suis poursuivi pour des millions $. Je ne crois pas que l’UFC soit prêt pour ça », a-t-il mentionné.

« Je me suis retiré non pas parce que je ne pouvais plus me battre, mais parce que je ne voulais plus me battre, du moins de cette façon. Je suis donc ici aujourd’hui », a mentionné celui qui a senti le besoin de préciser qu’un retour n’arrivera pas.

GSP, c’est tout de même bien plus que sa fiche de 26-2 chez les professionnels, son règne chez les mi-moyens et son titre des poids moyens. Le combattant retient aussi en héritage la visibilité qu’il a aidé à donner à l’UFC et sa lutte contre le dopage.

« J’ai essayé en tant qu’athlète de bien performer, mais aussi de changer les choses. J’ai tenté de me voir comme un athlète légitime. J’étais en complet et cravate lors de mes points de presse. Je me disais que si on voulait être considérés comme des athlètes, il fallait agir en considération », a-t-il expliqué en ajoutant que les mesures antidopages ont amélioré la situation.

En confinement, St-Pierre n’a pas arrêté de s’entraîner comme il est possible de le voir sur les médias sociaux. Celui qui s’adonne aussi au vélo, à la cuisine et à la lecture pendant cette période de confinement était aussi un spectateur attentif pour le gala présenté samedi. S’il voit tous les risques pour les combattants d’être en action pendant cette pandémie de la COVID-19, il peut aussi comprendre leurs motivations.

« Ce devait être bizarre sans la foule, donc tu ne ressens pas la vibration qu’elle génère. Je me mets dans la peau des combattants, je ne pense pas que j’irais dans ces conditions. Si je reviens au début de ma carrière, sans argent et que tu souhaites te rendre au sommet, je comprends ceux qui ont voulu y aller. »

« Il n’y a rien de parfait, mais pour un combattant qui n’a pas le choix, car sinon un autre va prendre sa place, je peux comprendre », a-t-il indiqué.

La COVID-19 a mis le projet sur lequel GSP travaillait sur la glace, mais sans donner de détails, ce dernier a fait savoir que c’est en lien avec le cinéma.