Bisping c. Georges St-Pierre : du sable dans l’engrenage
UFC mercredi, 29 mars 2017. 11:25 jeudi, 12 déc. 2024. 21:32L'Anglais Michael Bisping est le champion des poids moyens et il a lancé un message clair à Georges St-Pierre : il a le gros bout du bâton.
Bisping est en colère puisqu’aucune date n’a encore été décidée pour son combat contre le Québécois. Lors d’une entrevue accordée à Ariel Helwani, GSP avait déclaré qu’il voudrait que le duel ait lieu à l’automne.
Mais l’Anglais a été catégorique lors du plus récent épisode de sa baladodiffusion « Believe You Me ». Il n’est pas prêt à attendre aussi longtemps pour l’ancien monarque des mi-moyens.
« Le 8 juillet, à Las Vegas, durant la semaine internationale de combat, c’est la date qu’on visait. Mais Dana [White] ne voulait pas la confirmer à la conférence de presse. J’ai vu Dana il y a quelques semaines et il m’a dit qu’il espérait encore que ce soit le 8 juillet », a indiqué Bisping.
« Pour faire une histoire courte, GSP tenterait de remettre le combat à une date ultérieure. J’ai entendu qu’il voulait que ce soit en septembre ou en octobre et c’est ce que l’UFC m’a dit aussi. Je lance ça comme ça, mais s’il veut attendre jusque-là, il peut chercher un autre adversaire. C’est moi qui prends les décisions. C’est ma ceinture. Je suis le champion et je ne veux pas attendre jusque-là », a-t-il enchaîné.
Bisping a ajouté qu’il pouvait être légèrement flexible sur la date, mais qu’il était dans les meilleurs moments de sa carrière et qu’il ne patienterait pas aussi longtemps.
« Arrête de faire de la gymnastique et des ''back flip'' et vient signer le contrat. Tu le veux ce combat. Tu t’es assis à la conférence de presse. Tu as parlé et tu semblais confiant. Alors, réglons la paperasse, c’est aussi simple que ça », a mentionné Bisping.
Si jamais GSP ne veut pas se battre au mois de juillet, Bisping offrira le combat de championnat à Yoel Romero, celui qu’il était censé affronter au départ.
Bisping a affirmé qu’il avait accepté le duel contre GSP uniquement pour des motivations financières et qu’il n’a pas peur du Cubain.