TORONTO - Le clan de B.J. Penn n'accepte pas la décision de la Commission athlétique du Nevada et entend pousser plus loin l'histoire du "Greasegate" qui l'oppose à Georges St-Pierre.

Raffi Nahabedian, l'avocat de Penn, a déclaré jeudi à La Presse Canadienne que cette décision de la commission ne constituait pas "la fin des procédures, mais bien le début".

Penn a demandé à ce que la défaite subie face à St-Pierre lors de l'événement d'arts martiaux mixtes UFC 94, le 31 janvier dernier, soit officiellement annulée. Le champion des poids légers prétend que St-Pierre avait été trop enduit de gelée de pétrole par ses hommes de coin lors de cette victoire. Penn avait d'ailleurs chargé son avocat d'en appeler auprès de la Commission athlétique du Nevada une semaine plus tard, ce qu'il avait fait dans une lettre.

Le clan Penn a également demandé à ce que St-Pierre paie une amende de 250 000 $ US, à ce que son permis de combattre soit suspendu, comme ceux des hommes de coin Greg Jackson et Phil Nurse, et que St-Pierre soit tenu de se doucher avant chaque combat afin qu'aucune substance étrangère ne se trouve sur son corps au moment d'entrer dans le ring.

Nurse a affirmé, mardi, aux autorités des sports de combats du Nevada qu'il avait effectué un exercice de respiration sur St-Pierre et la commission a jugé qu'il n'y avait pas matière à sanctions dans cette histoire.

Le clan Penn veut toutefois pousser cette histoire plus loin et souhaite toujours voir la défaite rayée du dossier du pugiliste. Le directeur de la commission, Keith Kizer, a déclaré que si l'avocat de Penn trouvait des arguments légaux pour faire annuler ce combat, il pouvait les présenter, mais que la victoire de St-Pierre n'était pas en danger pour l'instant.