Corruption : le CIO ouvre une enquête
Jeux olympiques mardi, 30 nov. 2010. 11:38 samedi, 14 déc. 2024. 12:45
LAUSANNE, Suisse - Le Comité international olympique confiera à sa commission d'éthique d'enquêter sur les allégations selon lesquelles Issa Hayatou aurait reçu des pots-de-vin de la part d'une ancienne agence de marketing de la FIFA.
Le CIO a révélé, mardi, qu'on demandera à la BBC de lui fournir toutes les informations concernant le Camerounais et qui ont servi à le mettre en cause dans une affaire présumée de corruption lors d'une émission diffusée lundi soir.
"Le CIO a pris note des allégations faites dans l'émission de la BBC Panorama et demandera aux producteurs de cette émission de transmettre aux autorités compétentes toute information dont ils pourraient disposer, a fait savoir le CIO dans un communiqué.
"Le CIO a une tolérance zéro vis-à-vis de la corruption et va en référer à la commission d'éthique."
Hayatou, président de la Confédération africaine de football, est membre du CIO depuis 2001.
L'émission de la BBC a prétendu que Hayatou aurait reçu 100 000 francs français en versements secrets de la part de l'agence de marketing ISL en 1995. Deux autres membres du comité exécutif de la FIFA ont également été accusés d'avoir touché des pots-de-vin.
La commission d'éthique du CIO a le pouvoir de recommander la suspension ou l'expulsion des membres inculpés de mauvaise conduite.
Cette commission a été mise en place dans la foulée du scandale de corruption des Jeux de Salt Lake City à la fin des années 1990. Dix membres du CIO avaient démissionné ou avait été expulsés pour avoir accepté de l'argent, des bourses d'étude et d'autres avantages de la part des responsables de la candidature victorieuse des Jeux olympiques d'hiver de 2002.
Depuis lors, le CIO a suspendu plusieurs membres impliqués dans des cas de corruption. La prochaine réunion du comité exécutif du CIO aura lieu en janvier à Lausanne.
Les révélations de la BBC ont plongé la FIFA encore plus dans la tourmente à deux jours de la désignation des pays hôtes des Coupes du monde 2018 et 2022.
Dans un communiqué publié mardi, la FIFA a toutefois récusé les allégations de la BBC et affirme que ces dossiers ont déjà fait l'objet d'une enquête par les autorités suisses.
"Les dossiers concernant l'affaire à laquelle il est fait référence datent de nombreuses années et ont fait l'objet d'une enquête des autorités compétentes en Suisse", a dit la FIFA, précisant que la justice helvétique n'a procédé à aucune inculpation de dirigeant de l'organisation.
Le comité exécutif doit annoncer jeudi le nom des pays qui succéderont au Brésil, hôte de l'édition 2014. C'est la première fois que l'instance dirigeante du football désigne en même temps les organisateurs de deux phases finales, la première ayant lieu en Europe et la suivante sur un autre continent.
Quatre candidatures sont en lice pour 2018 : l'Angleterre, la Russie, l'Espagne-Portugal et une autre association formée de la Belgique et des Pays-Bas.
Les États-Unis, le Japon, la Corée du Sud, le Qatar et l'Australie se disputent par ailleurs le droit d'accueillir la compétition en 2022.
Le CIO a révélé, mardi, qu'on demandera à la BBC de lui fournir toutes les informations concernant le Camerounais et qui ont servi à le mettre en cause dans une affaire présumée de corruption lors d'une émission diffusée lundi soir.
"Le CIO a pris note des allégations faites dans l'émission de la BBC Panorama et demandera aux producteurs de cette émission de transmettre aux autorités compétentes toute information dont ils pourraient disposer, a fait savoir le CIO dans un communiqué.
"Le CIO a une tolérance zéro vis-à-vis de la corruption et va en référer à la commission d'éthique."
Hayatou, président de la Confédération africaine de football, est membre du CIO depuis 2001.
L'émission de la BBC a prétendu que Hayatou aurait reçu 100 000 francs français en versements secrets de la part de l'agence de marketing ISL en 1995. Deux autres membres du comité exécutif de la FIFA ont également été accusés d'avoir touché des pots-de-vin.
La commission d'éthique du CIO a le pouvoir de recommander la suspension ou l'expulsion des membres inculpés de mauvaise conduite.
Cette commission a été mise en place dans la foulée du scandale de corruption des Jeux de Salt Lake City à la fin des années 1990. Dix membres du CIO avaient démissionné ou avait été expulsés pour avoir accepté de l'argent, des bourses d'étude et d'autres avantages de la part des responsables de la candidature victorieuse des Jeux olympiques d'hiver de 2002.
Depuis lors, le CIO a suspendu plusieurs membres impliqués dans des cas de corruption. La prochaine réunion du comité exécutif du CIO aura lieu en janvier à Lausanne.
Les révélations de la BBC ont plongé la FIFA encore plus dans la tourmente à deux jours de la désignation des pays hôtes des Coupes du monde 2018 et 2022.
Dans un communiqué publié mardi, la FIFA a toutefois récusé les allégations de la BBC et affirme que ces dossiers ont déjà fait l'objet d'une enquête par les autorités suisses.
"Les dossiers concernant l'affaire à laquelle il est fait référence datent de nombreuses années et ont fait l'objet d'une enquête des autorités compétentes en Suisse", a dit la FIFA, précisant que la justice helvétique n'a procédé à aucune inculpation de dirigeant de l'organisation.
Le comité exécutif doit annoncer jeudi le nom des pays qui succéderont au Brésil, hôte de l'édition 2014. C'est la première fois que l'instance dirigeante du football désigne en même temps les organisateurs de deux phases finales, la première ayant lieu en Europe et la suivante sur un autre continent.
Quatre candidatures sont en lice pour 2018 : l'Angleterre, la Russie, l'Espagne-Portugal et une autre association formée de la Belgique et des Pays-Bas.
Les États-Unis, le Japon, la Corée du Sud, le Qatar et l'Australie se disputent par ailleurs le droit d'accueillir la compétition en 2022.