MONTREAL - Les organisateurs du Grand Prix d'Abu Dhabi sont catégoriques: la course aura lieu comme prévue le 1er novembre sur le tout nouveau circuit de 5,55 kilomètres aménagé sur l'île de Yas, aux Emirats arabes unis.

"Les organisateurs - Abu Dhabi Motorsports Management (ADMM) - confirment que la construction du circuit Yas Marina, qui accueillera la dernière course de la saison 2009 - suit son cours et on est confiant de compléter les travaux selon l'échéancier."

Le porte-parole d'ADMM a tenu à faire cette mise au point au lendemain d'une rumeur lancée pendant la télédiffusion du Grand Prix d'Australie et selon laquelle Montréal pourrait être appelée à remplacer cette épreuve du championnat du monde de Formule 1 en raison de retards engendrés par la crise économique mondiale.

Iain Twine a souligné que la vente des billets pour l'événement a commencé, lundi.

"La course ne sera présentée nulle part ailleurs, a-t-il précisé dans un courriel adressé à La Presse Canadienne. Abu Dhabi est excité à l'idée d'accueillir le monde le 1er novembre."

Le Grand Prix d'Abu Dhabi, deuxième épreuve disputée au Moyen-Orient, clôturera la saison du championnat de Formule 1.

Le budget alloué pour aménager l'île de Yas en prévision de l'événement est estimé à 40 milliards $ US. Le circuit, en bord de mer, doit comprendre un hôtel qui enjambe la piste, une marina avec un magnifique yacht-club et des tribunes entièrement couvertes.

Rappelons que le Grand Prix du Canada a été rayé du calendrier 2009, en octobre dernier. A peine un mois après l'annonce, tant le maire de Montréal que le gouvernement Charest avaient dénoncé les "demandes excessives" du grand patron de la F1, Bernie Ecclestone.

M. Ecclestone exigeait quelque 173 millions $ pour le maintien du Grand Prix du Canada de 2009 à 2013, le tout accompagné d'une garantie gouvernementale ou bancaire. Il réclamait également entre 16 et 20 millions $ des profits générés par la visibilité de l'événement.

Les trois paliers gouvernementaux proposaient quelque 110 millions $ sur cinq ans et un certain pourcentage sur les profits à M.Ecclestone, ce qui ne faisait pas l'affaire du grand manitou de la F1.