"Alonso est sur un nuage"
Course jeudi, 9 juin 2005. 12:46 samedi, 14 déc. 2024. 15:46
MONTREAL (PC) - Après avoir remporté quatre des sept premières épreuves de la saison, l'Espagnol Fernando Alonso est devenu la nouvelle coqueluche du grand cirque de la Formule 1 et on le considère déjà comme le successeur du septuple champion du monde, Michael Schumacher.
Jacques Villeneuve, qui a été son coéquipier chez Renault l'espace de trois courses à la fin de la dernière saison, reconnaît que Alonso est devenu un redoutable compétiteur mais il n'est pas encore prêt à lui concéder le championnat malgré son avance de 32 points.
"Pour l'instant, Fernando est sur un nuage, a commenté Villeneuve, l'un des quatre pilotes invités à la traditionnelle conférence de presse de la FIA. Toute l'équipe est derrière lui, Flavio (Briatore, le directeur général de Renault F1) l'appuie sans réserve et rien ne cloche.
"Aussi longtemps que ce climat prévaudra, ce sera très difficile pour Kimi (Raikkonen, McLaren) de le rejoindre. Mais je suis certain que s'il est placé sous pression, il peut craquer. Ca arrive à tout le monde et c'est ce qui rend la F1 intéressante pendant la saison."
Villeneuve, à qui on a reproché à tort ou à raison d'être de commerce difficile pour ses coéquipiers, a bien apprécié de côtoyer le jeune espagnol de 23 ans.
"C'est une personne très réservée mais, si vous prenez le temps de le connaître, vous découvrez un individu charmant. Il m'a beaucoup aidé l'année dernière lors de mon arrivée chez Renault."
Selon lui, Alonso "est actuellement meilleur en course qu'en qualifications, ce qui est à son avantage pour la course au championnat.".
Les chiffres lui donnent raison puisque Alonso a décroché seulement deux positions de tête (Malaisie et Bahreïn) pour quatre victoires. Il est même monté sur la troisième marche du podium en Australie après avoir pris le départ du 13e rang sur la grille de départ.
Sous contrat pour 2006
Villeneuve a beau dire que les rumeurs le concernant le laissent indifférent, il a paru agacé lorsqu'on lui a demandé de clarifier son commentaire émis la veille et selon lequel il était encore sous contrat chez Sauber pour la saison prochaine. Surtout qu'on a souvent prédit son remplacement devant son manque de réussite depuis le début de la saison.
"Il a toujours été question d'un contrat de deux ans. Ce n'est pas une surprise. C'est ce qui a été dit depuis le début.
"Les rumeurs font partie de la vie quotidienne en course automobile, a-t-il poursuivi. Il y a toujours beaucoup de rumeurs. Je ne sais pas d'où elles viennent mais j'imagine que c'est chose aisée d'en lancer dans ce milieu."
Que doit-il faire pour espérer marquer des points?
"Nous devons seulement aller plus vite. Nous ne pouvons rien faire d'autre. Nous avons fait un bon pas en avant à Imola. L'autre course où nous avons été compétitifs, c'est à Monaco. La voiture n'est pas difficile à conduire mais elle n'est tout simplement pas assez rapide."
Et n'allez surtout pas lui suggérer qu'il est peut-être en cause dans le manque de rapidité de sa Sauber.
"Il n'y a rien que je puisse y faire. Il y a toujours place à l'amélioration et l'apprentissage. Mais encore faut-il avoir les moyens de le faire."
Villeneuve a enfin répété que ses attentes sont modestes ce week-end.
"Vendredi, je saurai déjà ce que je pourrai tirer de la voiture. Bien sûr, rentrer à la maison sans avoir marqué le moindre point serait sans aucun doute très décevant. En terminant 7e ou 8e, on marque des points, mais pour moi les vrais points c'est à partir de la 6e place car c'était comme ça avant. Une 7e ou une 8e place c'est bien aussi, mais pas aussi satisfaisant."
Jacques Villeneuve, qui a été son coéquipier chez Renault l'espace de trois courses à la fin de la dernière saison, reconnaît que Alonso est devenu un redoutable compétiteur mais il n'est pas encore prêt à lui concéder le championnat malgré son avance de 32 points.
"Pour l'instant, Fernando est sur un nuage, a commenté Villeneuve, l'un des quatre pilotes invités à la traditionnelle conférence de presse de la FIA. Toute l'équipe est derrière lui, Flavio (Briatore, le directeur général de Renault F1) l'appuie sans réserve et rien ne cloche.
"Aussi longtemps que ce climat prévaudra, ce sera très difficile pour Kimi (Raikkonen, McLaren) de le rejoindre. Mais je suis certain que s'il est placé sous pression, il peut craquer. Ca arrive à tout le monde et c'est ce qui rend la F1 intéressante pendant la saison."
Villeneuve, à qui on a reproché à tort ou à raison d'être de commerce difficile pour ses coéquipiers, a bien apprécié de côtoyer le jeune espagnol de 23 ans.
"C'est une personne très réservée mais, si vous prenez le temps de le connaître, vous découvrez un individu charmant. Il m'a beaucoup aidé l'année dernière lors de mon arrivée chez Renault."
Selon lui, Alonso "est actuellement meilleur en course qu'en qualifications, ce qui est à son avantage pour la course au championnat.".
Les chiffres lui donnent raison puisque Alonso a décroché seulement deux positions de tête (Malaisie et Bahreïn) pour quatre victoires. Il est même monté sur la troisième marche du podium en Australie après avoir pris le départ du 13e rang sur la grille de départ.
Sous contrat pour 2006
Villeneuve a beau dire que les rumeurs le concernant le laissent indifférent, il a paru agacé lorsqu'on lui a demandé de clarifier son commentaire émis la veille et selon lequel il était encore sous contrat chez Sauber pour la saison prochaine. Surtout qu'on a souvent prédit son remplacement devant son manque de réussite depuis le début de la saison.
"Il a toujours été question d'un contrat de deux ans. Ce n'est pas une surprise. C'est ce qui a été dit depuis le début.
"Les rumeurs font partie de la vie quotidienne en course automobile, a-t-il poursuivi. Il y a toujours beaucoup de rumeurs. Je ne sais pas d'où elles viennent mais j'imagine que c'est chose aisée d'en lancer dans ce milieu."
Que doit-il faire pour espérer marquer des points?
"Nous devons seulement aller plus vite. Nous ne pouvons rien faire d'autre. Nous avons fait un bon pas en avant à Imola. L'autre course où nous avons été compétitifs, c'est à Monaco. La voiture n'est pas difficile à conduire mais elle n'est tout simplement pas assez rapide."
Et n'allez surtout pas lui suggérer qu'il est peut-être en cause dans le manque de rapidité de sa Sauber.
"Il n'y a rien que je puisse y faire. Il y a toujours place à l'amélioration et l'apprentissage. Mais encore faut-il avoir les moyens de le faire."
Villeneuve a enfin répété que ses attentes sont modestes ce week-end.
"Vendredi, je saurai déjà ce que je pourrai tirer de la voiture. Bien sûr, rentrer à la maison sans avoir marqué le moindre point serait sans aucun doute très décevant. En terminant 7e ou 8e, on marque des points, mais pour moi les vrais points c'est à partir de la 6e place car c'était comme ça avant. Une 7e ou une 8e place c'est bien aussi, mais pas aussi satisfaisant."