Ce sera chaud jusqu'à la fin
Course lundi, 12 sept. 2005. 17:03 samedi, 14 déc. 2024. 18:02
Bonjour à tous, je suis heureux de vous retrouver. J'arrive d'Australie et je peux vous dire que je n'ai pas encore vraiment eu le temps de me reposer depuis l'épreuve de Montréal puisque 48 heures après, je quittais pour l'Australie. J'ai pris part à une épreuve d'endurance dans la série VH Supercar pour une équipe qui appartient à l'un des propriétaires de mon équipe de Champ Car, Team Australia. Je vous en reparle plus bas.
Montréal
J'aimerais revenir sur la course de Montréal où je peux dire que je suis heureux dans l'ensemble, des résultats obtenus. Cette cinquième place a permis d'inscrire 21 points, ce qui n'est pas mauvais mais avec un autre moteur, nous aurions pu obtenir neuf autres points avec une meilleure place au classement, ce qui fait qu'aujourd'hui, l'écart pourrait n'être que de trois points. Mais bon, il faut faire avec.
Lors des qualifications du vendredi, j'ai raté la chance d'obtenir l'un des trois meilleurs résultats parce que j'ai frôlé un muret, ce qui a endommagé la suspension que nous ne pouvions pas changer. Samedi, on a fait mieux avec une sixième place malgré des ennuis au niveau du survirage.
En course dimanche, la seule erreur que nous avons faite a été, je pense, de courir avec un moteur qui était à bout de souffle. Ce moteur avait 950 milles au cadran et nous ne pouvions pas le retourner chez Ford pour être remonté avant d'avoir atteint les 1000 milles. J'avais la voiture la plus efficace au niveau aérodynamique mais je ne parvenais pas à dépasser les autres en ligne droite. Si c'était à refaire, nous aurions changé de moteur. Ça nous aurait donné une meilleure chance, d'autant plus que Sébastien Bourdais n'était pas plus rapide que nous.
Les quatre dernières courses seront déterminantes pour nous, qui sommes engagés dans une lutte à trois pour la cinquième place. Avec 152 points au classement, nous ne sommes qu'à 12 points de la cinquième place que détient A.J. Allmendinger.
Comme je le disais, je n'ai pas eu le temps de prendre du repos depuis la course de Montréal. Après l'épreuve sur l'île-Notre-Dame, j'ai sorti mon équipe au bar Ocean drive à Saint-Eustache. C'était aussi le party officiel des pilotes. Les gens du bar ont organisé le service de transport et on s'est retrouvé sur la mezzanine. Tout le monde a apprécié cette soirée. Il y avait notamment Oriol Servia, Jimmy Vasser, mon coéquipier Marcus Marshall, Cristiano da Matta, Timo Glock, Justin Wilson et A.J. Allmendinger.
Puis le lendemain, le Mardi, c'était le départ pour l'Australie où je me suis immédiatement mis au travail. Je rentre maintenant chez moi et je vais profiter de deux semaines plus tranquilles avant la course de Las Vegas. Je vais en profiter pour faire beaucoup de bicyclette pour être en mesure d'être au sommet de ma forme pour les quatre dernières courses.
Course d'endurance en Australie
Je suis pas mal content des résultats obtenus en Australie même s'il m'a fallu m'adapter. Je ne suis pas habitué de changer les vitesses avec la main gauche étant assis à droite dans la voiture, qui est d'ailleurs très lourde. La voiture me fait penser à un bolide NASCAR. Je pense avoir bien fait puisque les pilotes réguliers de cette série n'ont roulé que deux dixièmes plus rapidement que moi. Les Nord-américains qui participent généralement à cette course connaissent peu de succès. Je dois avouer que l'on s'est fait avoir au niveau des arrêts aux puits alors que nous en avons fait six plutôt que trois pour les autres écuries en raison des conditions climatiques. Si un jour, je voulais poursuivre ma carrière en Australie, je ne pense pas avoir de problème à me trouver un volant.
J'ai hâte de retourner en Australie avec mon équipe Champ Car, qui semble déjà très populaire. D'ailleurs, le sport automobile est en demande. On attend 350 000 personnes pour l'épreuve de Surfers Paradise.
Quatre courses à faire
Il est impossible de planifier les stratégies des quatre dernières courses de la saison. Il est impossible de planifier les stratégies des quatre dernières courses de la saison, tout est à refaire à chacune des courses. Le vendredi matin est une séance de qualifications importante qui nous permet de trouver nos réglages.
J'aurai l'impression de courir encore une fois à la maison lors de la course de Las Vegas, la ville que j'habite. Les gens me connaissent mais je ne serai jamais aussi occué que lors de mon passage à Montréal. D'ailleurs, je pense que je n'ai jamais été aussi occupé de toute ma carrière Champ Car que lor de l'épreuve montréalaise.
Contrat
Je n'ai pas encore signé mon nouveau contrat mais ce n'est qu'une question de temps. En raison de mon voyage en Australie, le tout n'a pu se finaliser. Originalement, je devais recevoir une offre écrite de deux ans lors de mon passage à Montréal, mais le grand patron a été retenu ce qui a retardé le processus.
Je suis content de rester avec cette écurie. Je m'entends tellement bien avec tous les membres de l'équipe, qui sera plus forte et l'an prochain. Puis comme je sais déjà où je serai l'an prochain, nous pouvons déjà préparer la saison 2006. Nous serons plus expérimentés et nous miserons aussi sur un budget plus important.
*propos recueillis par RDS.ca
Montréal
J'aimerais revenir sur la course de Montréal où je peux dire que je suis heureux dans l'ensemble, des résultats obtenus. Cette cinquième place a permis d'inscrire 21 points, ce qui n'est pas mauvais mais avec un autre moteur, nous aurions pu obtenir neuf autres points avec une meilleure place au classement, ce qui fait qu'aujourd'hui, l'écart pourrait n'être que de trois points. Mais bon, il faut faire avec.
Lors des qualifications du vendredi, j'ai raté la chance d'obtenir l'un des trois meilleurs résultats parce que j'ai frôlé un muret, ce qui a endommagé la suspension que nous ne pouvions pas changer. Samedi, on a fait mieux avec une sixième place malgré des ennuis au niveau du survirage.
En course dimanche, la seule erreur que nous avons faite a été, je pense, de courir avec un moteur qui était à bout de souffle. Ce moteur avait 950 milles au cadran et nous ne pouvions pas le retourner chez Ford pour être remonté avant d'avoir atteint les 1000 milles. J'avais la voiture la plus efficace au niveau aérodynamique mais je ne parvenais pas à dépasser les autres en ligne droite. Si c'était à refaire, nous aurions changé de moteur. Ça nous aurait donné une meilleure chance, d'autant plus que Sébastien Bourdais n'était pas plus rapide que nous.
Les quatre dernières courses seront déterminantes pour nous, qui sommes engagés dans une lutte à trois pour la cinquième place. Avec 152 points au classement, nous ne sommes qu'à 12 points de la cinquième place que détient A.J. Allmendinger.
Comme je le disais, je n'ai pas eu le temps de prendre du repos depuis la course de Montréal. Après l'épreuve sur l'île-Notre-Dame, j'ai sorti mon équipe au bar Ocean drive à Saint-Eustache. C'était aussi le party officiel des pilotes. Les gens du bar ont organisé le service de transport et on s'est retrouvé sur la mezzanine. Tout le monde a apprécié cette soirée. Il y avait notamment Oriol Servia, Jimmy Vasser, mon coéquipier Marcus Marshall, Cristiano da Matta, Timo Glock, Justin Wilson et A.J. Allmendinger.
Puis le lendemain, le Mardi, c'était le départ pour l'Australie où je me suis immédiatement mis au travail. Je rentre maintenant chez moi et je vais profiter de deux semaines plus tranquilles avant la course de Las Vegas. Je vais en profiter pour faire beaucoup de bicyclette pour être en mesure d'être au sommet de ma forme pour les quatre dernières courses.
Course d'endurance en Australie
Je suis pas mal content des résultats obtenus en Australie même s'il m'a fallu m'adapter. Je ne suis pas habitué de changer les vitesses avec la main gauche étant assis à droite dans la voiture, qui est d'ailleurs très lourde. La voiture me fait penser à un bolide NASCAR. Je pense avoir bien fait puisque les pilotes réguliers de cette série n'ont roulé que deux dixièmes plus rapidement que moi. Les Nord-américains qui participent généralement à cette course connaissent peu de succès. Je dois avouer que l'on s'est fait avoir au niveau des arrêts aux puits alors que nous en avons fait six plutôt que trois pour les autres écuries en raison des conditions climatiques. Si un jour, je voulais poursuivre ma carrière en Australie, je ne pense pas avoir de problème à me trouver un volant.
J'ai hâte de retourner en Australie avec mon équipe Champ Car, qui semble déjà très populaire. D'ailleurs, le sport automobile est en demande. On attend 350 000 personnes pour l'épreuve de Surfers Paradise.
Quatre courses à faire
Il est impossible de planifier les stratégies des quatre dernières courses de la saison. Il est impossible de planifier les stratégies des quatre dernières courses de la saison, tout est à refaire à chacune des courses. Le vendredi matin est une séance de qualifications importante qui nous permet de trouver nos réglages.
J'aurai l'impression de courir encore une fois à la maison lors de la course de Las Vegas, la ville que j'habite. Les gens me connaissent mais je ne serai jamais aussi occué que lors de mon passage à Montréal. D'ailleurs, je pense que je n'ai jamais été aussi occupé de toute ma carrière Champ Car que lor de l'épreuve montréalaise.
Contrat
Je n'ai pas encore signé mon nouveau contrat mais ce n'est qu'une question de temps. En raison de mon voyage en Australie, le tout n'a pu se finaliser. Originalement, je devais recevoir une offre écrite de deux ans lors de mon passage à Montréal, mais le grand patron a été retenu ce qui a retardé le processus.
Je suis content de rester avec cette écurie. Je m'entends tellement bien avec tous les membres de l'équipe, qui sera plus forte et l'an prochain. Puis comme je sais déjà où je serai l'an prochain, nous pouvons déjà préparer la saison 2006. Nous serons plus expérimentés et nous miserons aussi sur un budget plus important.
*propos recueillis par RDS.ca