Chypre : Loeb vers la "passe de trois"
Course samedi, 14 mai 2005. 13:38 mercredi, 11 déc. 2024. 03:13
LIMASSOL (AFP) - Le Français Sébastien Loeb (Citroën Xsara) se dirigeait vers la victoire au rallye de Chypre, sixième des seize épreuves du Championnat du monde, dimanche à Limassol, sa troisième consécutive après celles acquises en Nouvelle-Zélande et en Sardaigne quelques semaines plus tôt.
Seul rescapé de l'hécatombe de la veille, privé de la bataille avec ses rivaux habituels, Petter Solberg (Subaru Impreza) et Marcus Gronholm (Peugeot 307), contraints à l'abandon à cause de problèmes moteur, le Français n'avait plus à forcer l'allure, son talent.
Ce que Loeb avait parfaitement réussi samedi lors d'une deuxième journée chaotique. Non sans avoir monopolisé les temps scratches (ES7, ES8, ES9, EDS10), creusant un peu plus l'écart sur ses poursuivants immédiats Manfred Stohl (Citroën Xsara) et Henning Solberg (Ford Focus)... Avant que son coéquipier de Citroën, le Belge François Duval ne commette une énième erreur dans l'ES11 (Foini-Koilinia 2, 30,33 km), ne sorte de la route, heurtant un arbre en contre-bas... et embrasant un petit périmètre d'une forêt asséchée, la Xsara ayant pris feu.
Les bévues de Duval
Equipage indemne, spéciale arrêtée, avant que l'Autrichien Manfred Stohl et Sébastien Loeb ne s'élancent, afin de permettre aux pompiers d'intervenir, dernière spéciale (ES12) retardée puis arrêtée elle aussi, Duval venait une nouvelle fois de gâcher une formidable occasion d'aider Citroën à remonter au classement constructeurs. Au grand désespoir de Guy Fréquelin, directeur de l'équipe française.
Ce nouvel accident semait le chaos dans l'épreuve, les organisateurs étant contraints non seulement d'arrêter l'ES11 mais aussi l'ES12 après le passage des premiers concurrents. Le délai trop important entre les deux groupes de pilotes avait eu raison de la patience des spectateurs qui envahissaient la route. La sécurité n'étant plus assurée, Stohl, Loeb et les suivants ne pouvaient plus être lâchés en spéciale. D'où l'application de temps forfaitaires.
"Je ne sais plus quoi penser", lâchait Fréquelin, abattu. Excepté en Nouvelle-Zélande, Duval a accumulé mésaventures et bévues depuis le début de la saison.
"Mon adversaire? C'est moi"
Heureusement pour la marque au chevron, Loeb est là. Et bien là. Même si le champion du monde, sans adversaire à sa mesure, avouait goûter modérément son isolement, l'absence de bagarre.
"Mon principal adversaire, c'est moi-même. Pas prendre de risque, assurer, terminer le rallye. C'est une situation où il y a toujours cette pression de se dire qu'il ne faut pas commettre d'erreur. Ce n'est pas ce qu'il y a de plus amusant", confiait Loeb.
"J'essaie de rouler sur un bon rythme pour rester concentré mais il n' y a pas d'attaque non plus. Ce n'est pas comme cela que l'on se fait plaisir", insistait-il.
Si Loeb poursuivait son bonhomme de chemin, sans alerte particulière, l'épreuve chypriote n'en avait pas moins connue une nouvelle succession d'ennuis pour bon nombre de concurrents.
Ainsi, le classement s'était un peu plus éclairci avec les ennuis rencontrés par Antony Warmbold (Ford Focus), pression d'huile, Armin Schwarz (Skoda Fabia), sortie de route, dans l'ES11, par Harri Rovanpera (Mitsubishi Lancer), la suspension avant droite cédant dans l'ES12, provoquant l'arrachement de la roue.
Seul rescapé de l'hécatombe de la veille, privé de la bataille avec ses rivaux habituels, Petter Solberg (Subaru Impreza) et Marcus Gronholm (Peugeot 307), contraints à l'abandon à cause de problèmes moteur, le Français n'avait plus à forcer l'allure, son talent.
Ce que Loeb avait parfaitement réussi samedi lors d'une deuxième journée chaotique. Non sans avoir monopolisé les temps scratches (ES7, ES8, ES9, EDS10), creusant un peu plus l'écart sur ses poursuivants immédiats Manfred Stohl (Citroën Xsara) et Henning Solberg (Ford Focus)... Avant que son coéquipier de Citroën, le Belge François Duval ne commette une énième erreur dans l'ES11 (Foini-Koilinia 2, 30,33 km), ne sorte de la route, heurtant un arbre en contre-bas... et embrasant un petit périmètre d'une forêt asséchée, la Xsara ayant pris feu.
Les bévues de Duval
Equipage indemne, spéciale arrêtée, avant que l'Autrichien Manfred Stohl et Sébastien Loeb ne s'élancent, afin de permettre aux pompiers d'intervenir, dernière spéciale (ES12) retardée puis arrêtée elle aussi, Duval venait une nouvelle fois de gâcher une formidable occasion d'aider Citroën à remonter au classement constructeurs. Au grand désespoir de Guy Fréquelin, directeur de l'équipe française.
Ce nouvel accident semait le chaos dans l'épreuve, les organisateurs étant contraints non seulement d'arrêter l'ES11 mais aussi l'ES12 après le passage des premiers concurrents. Le délai trop important entre les deux groupes de pilotes avait eu raison de la patience des spectateurs qui envahissaient la route. La sécurité n'étant plus assurée, Stohl, Loeb et les suivants ne pouvaient plus être lâchés en spéciale. D'où l'application de temps forfaitaires.
"Je ne sais plus quoi penser", lâchait Fréquelin, abattu. Excepté en Nouvelle-Zélande, Duval a accumulé mésaventures et bévues depuis le début de la saison.
"Mon adversaire? C'est moi"
Heureusement pour la marque au chevron, Loeb est là. Et bien là. Même si le champion du monde, sans adversaire à sa mesure, avouait goûter modérément son isolement, l'absence de bagarre.
"Mon principal adversaire, c'est moi-même. Pas prendre de risque, assurer, terminer le rallye. C'est une situation où il y a toujours cette pression de se dire qu'il ne faut pas commettre d'erreur. Ce n'est pas ce qu'il y a de plus amusant", confiait Loeb.
"J'essaie de rouler sur un bon rythme pour rester concentré mais il n' y a pas d'attaque non plus. Ce n'est pas comme cela que l'on se fait plaisir", insistait-il.
Si Loeb poursuivait son bonhomme de chemin, sans alerte particulière, l'épreuve chypriote n'en avait pas moins connue une nouvelle succession d'ennuis pour bon nombre de concurrents.
Ainsi, le classement s'était un peu plus éclairci avec les ennuis rencontrés par Antony Warmbold (Ford Focus), pression d'huile, Armin Schwarz (Skoda Fabia), sortie de route, dans l'ES11, par Harri Rovanpera (Mitsubishi Lancer), la suspension avant droite cédant dans l'ES12, provoquant l'arrachement de la roue.