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RÉSULTATS

Ferrari en tête pour les 24 h du Mans

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Pour son retour au plus haut niveau de l'endurance en terres sarthoises, la Scuderia a frappé un premier grand coup puisque les deux Ferrari engagées en catégorie reine partiront samedi en tête de la 91e édition des 24 Heures du Mans.

La plus célèbre course d'endurance serait-elle à l'aube d'une nouvelle ère? Avec cette pole position décrochée jeudi soir par la Ferrari no 50 devant sa voiture sœur, la Ferrari no 51, l'écurie au cheval cabré a relégué Toyota, ultra-dominante ces dernières années au Mans, en deuxième et troisième lignes.

« C'est incroyable pour toute l'équipe », savoure l'Italien Antonio Fuoco, auteur de la pole position et qui pilotera la no 50 avec l'Espagnol Miguel Molina et le Danois Nicklas Nielsen. « Ce fut une qualification très difficile, toute l'équipe a fait un travail magnifique, je suis très fier d'eux ».

« C'est vraiment quelque chose de spécial », poursuit le pilote. « Je ne réalise pas encore, je suis très heureux, je veux profiter de ce moment, et ensuite on pourra se focaliser sur la course », dont le départ sera donné samedi à 16 h (10 h heure du Québec).

Favorites de cette édition centenaire -les premières 24 Heures du Mans ont eu lieu en 1923- dans la catégorie reine des Hypercars, la Toyota no 8, vainqueur en 2022, partira troisième, la no 7 cinquième. La Porsche no 75 s'est intercalée entre les deux bolides de la marque japonaise.

Première pole depuis 50 ans

D'emblée, les deux bolides de la Scuderia ont imposé un rythme de sénateur pour arracher les meilleurs chronos. À l'arrivée, c'est Fuoco qui offre à Ferrari sa première pole position depuis 1973, avant que Ferrari ne quitte la catégorie reine.

Durant cette Hyperpole, qui détermine les quatre premières lignes dans chaque catégorie (Hypercar, LMP2 et LMGTE AM), l'Italien est le seul à être passé sous la barre des 3 min 23 sec, et ce, alors même qu'il a été gêné sur son tour lancé.

Aucune des Hypercars - nouvelle catégorie reine créée en 2021 - n'est jamais allée aussi vite puisque Fuoco bat le record du Japonais Kamui Kobayashi, quand il avait affolé les compteurs, en 2021 avec sa Toyota, en 3 min 23 sec 900/1000.

Dans la catégorie inférieure LMP2, l'Oreca-Gibson no 48 de l'écurie française Idec Sport a été la plus rapide.

L'Hyperpole a été interrompue une dizaine de minutes peu avant la fin de la séance, en raison d'un début d'incendie pour la Cadillac no 3 de Sébastien Bourdais. L'équipage, un temps 3e provisoire sur la grille, partira finalement 8e.

Lors des dernières éditions, les 24 Heures du Mans tournaient souvent au duel au sommet entre les deux voitures de la marque japonaise.

La concurrence s'est toutefois largement étoffée cette année avec l'arrivée de Cadillac, Peugeot, Porsche et surtout Ferrari, de retour en catégorie reine après 50 ans d'absence. Avec l'espoir désormais permis de briller à nouveau depuis sa dernière victoire en 1965.