Dakar-2002 : la 13e étape va à Giovani Sala et Hiroshi Masuoka
Course jeudi, 10 janv. 2002. 17:49 vendredi, 13 déc. 2024. 12:44
TICHIT (Mauritanie), AFP - Des kilomètres et des kilomètres d'herbe à chameaux ont fait le malheur des pilotes sur la 13e étape du 24e rallye-raid Dakar, jeudi, finalement remportée par l'Italien Giovani Sala (KTM) et le Japonais Hiroshi Masuoka (Mitsubishi).
Pourtant parti en cinquième position, l'enduriste italien a franchi la ligne d'arrivée à Tichit avec trois minutes quarante-cinq secondes d'avance sur le leader du général Fabrizio Meoni, deuxième, jeudi, à l'issue d'une boucle aventureuse autour de la petite ville de Tichit, plongée depuis le matin dans un épais nuage de sable.
"Dans une descente, la moto s'est bloquée dans l'herbe à chameaux, je suis tombé et elle m'est retombée dessus. J'ai pu exactement évaluer le poids de la bicylindre", a plaisanté Meoni.
Son corps à corps avec sa KTM n'a pas empêché le vainqueur de l'édition 2001 de creuser un peu plus le faible écart (trois minutes) qui le sépare de l'Espagnol Nani Roma et laisse présager une belle bagarre jusqu'au Lac Rose.
D'autant que Roma ne paraît absolument pas inquiet de ces deux minutes perdues dans le sable mou. Sa quatrième place, jeudi, lui permettra de piloter dans le sillage de son compatriote Isidre Esteve Pujol, un lièvre de choix.
Difficile
"C'était un jour difficile, a estimé l'Italien, sans l'aide du GPS avec 300 kilomètres d'herbe à chameaux. Il aurait été stupide de prendre trop de risques. J'ai roulé avec Fabrizio, mais c'est lui qui a fait tout le travail. Il était impossible de faire la différence. J'ai préféré éviter l'accident".
Les autos ont souffert elles aussi du sol piégeux, même le gagnant du jour, Hiroshi Masuoka, entré en collision avec son coéquipier français Jean-Pierre Fontenay, après être tous deux tombés dans un goulet.
"Ce fut une étape difficile car la voiture et moi sommes fatigués, a déclaré le leader japonais. Et cette herbe à chameaux... c'était tellement difficile. Jutta est restée coincée dans les dunes, Shino a eu un problème mécanique (...) L'important n'était pas d'aller vite, il fallait survivre".
A l'issue de cette étape sous le signe du gazon maudit, Masuoka possède presque une heure d'avance sur Kleinschmidt et Shinozuka, portant un coup presque fatal à l'intérêt d'une compétition autos déjà dévaluée par la toute puissance des Mitsubishi.
Pourtant parti en cinquième position, l'enduriste italien a franchi la ligne d'arrivée à Tichit avec trois minutes quarante-cinq secondes d'avance sur le leader du général Fabrizio Meoni, deuxième, jeudi, à l'issue d'une boucle aventureuse autour de la petite ville de Tichit, plongée depuis le matin dans un épais nuage de sable.
"Dans une descente, la moto s'est bloquée dans l'herbe à chameaux, je suis tombé et elle m'est retombée dessus. J'ai pu exactement évaluer le poids de la bicylindre", a plaisanté Meoni.
Son corps à corps avec sa KTM n'a pas empêché le vainqueur de l'édition 2001 de creuser un peu plus le faible écart (trois minutes) qui le sépare de l'Espagnol Nani Roma et laisse présager une belle bagarre jusqu'au Lac Rose.
D'autant que Roma ne paraît absolument pas inquiet de ces deux minutes perdues dans le sable mou. Sa quatrième place, jeudi, lui permettra de piloter dans le sillage de son compatriote Isidre Esteve Pujol, un lièvre de choix.
Difficile
"C'était un jour difficile, a estimé l'Italien, sans l'aide du GPS avec 300 kilomètres d'herbe à chameaux. Il aurait été stupide de prendre trop de risques. J'ai roulé avec Fabrizio, mais c'est lui qui a fait tout le travail. Il était impossible de faire la différence. J'ai préféré éviter l'accident".
Les autos ont souffert elles aussi du sol piégeux, même le gagnant du jour, Hiroshi Masuoka, entré en collision avec son coéquipier français Jean-Pierre Fontenay, après être tous deux tombés dans un goulet.
"Ce fut une étape difficile car la voiture et moi sommes fatigués, a déclaré le leader japonais. Et cette herbe à chameaux... c'était tellement difficile. Jutta est restée coincée dans les dunes, Shino a eu un problème mécanique (...) L'important n'était pas d'aller vite, il fallait survivre".
A l'issue de cette étape sous le signe du gazon maudit, Masuoka possède presque une heure d'avance sur Kleinschmidt et Shinozuka, portant un coup presque fatal à l'intérêt d'une compétition autos déjà dévaluée par la toute puissance des Mitsubishi.