Dakar: sacres de Despres et Peterhansel
Course dimanche, 15 janv. 2012. 10:56 samedi, 14 déc. 2024. 18:29
LIMA - Deux pilotes français, Stéphane Peterhansel en auto (Mini) et Cyril Despres en moto (KTM), ont remporté le rallye Dakar-2012, 33e du nom, qui reliait entre Atlantique et Pacifique, la ville argentine de Mar del Plata à la capitale péruvienne Lima, en passant par le Chili.
Mais le vainqueur des vainqueurs est sans conteste Stéphane Peterhansel, qui signe sa 10e victoire (6 en moto et 4 en auto). Un record historique sur le rallye-raid tout terrain le plus difficile du monde.
« Quand on pense comme c'est compliqué de gagner un Dakar, c'est incroyable que j'aie réussi à en gagner 10. Cela faisait tellement longtemps, cinq ans que j'attendais de gagner à nouveau », a déclaré à son arrivée à Lima, Peterhansel, enfin sacré en Amérique du Sud après ses neuf succès africains.
Profitant de l'absence de Volkswagen cette année, après trois titres d'affilée, BMW, avec ses Mini, avait mis tous les moyens en hommes et en matériel pour sortir vainqueur de l'épreuve. Un investissement récompensé.
Même politique et même contrat rempli chez le constructeur de motos autrichien KTM, dont les deux pilotes vedettes, Cyril Despres et Marc Coma, ont échangé leurs places de l'an dernier, le Français prenant celle de l'Espagnol au sommet du podium, au terme d'une lutte très indécise.
Chassé-croisé en moto
« C'est définitivement le Dakar le plus dur auquel j'ai participé, physiquement éprouvant, mais surtout mentalement... J'ai fait 90 ou 85 rallyes dans ma va vie, et c'est celui où j'ai le plus bagarré », a reconnu Cyril Despres.
Si l'expérience de Peterhansel lui a permis, tout au long de la quinzaine, d'éviter les pièges, pour ne jamais être sous une forte menace de son plus sérieux rival Nani Roma (Mini), le scénario fut autrement plus retors pour Despres dont les chassés-croisés avec Coma pour le leadership moto se sont enchaînés comme les dunes.
L'Espagnol, incroyablement tenace, a livré un duel de toute beauté avec le Français, lui ravissant deux fois la tête au général, notamment vendredi, au terme de la 12e étape, avant d'être « trahi » par la mécanique de sa KTM le lendemain, lors de l'avant-dernière étape.
Despres, vainqueur en 2005, 2007, 2010, 2012, et Coma, lauréat en 2006, 2009 et 2011, se partagent depuis sept ans les lauriers dévolus au vainqueur moto, le Dakar-2008 ayant été annulé pour cause de troubles en Mauritanie.
Loin de l'inusable duo KTM, le podium a été complété cette année par le Portugais Helder Rodrigues, qui a fait montre d'une belle constance sur Yamaha, malgré un écart final de plus d'une heure au général.
Gordon exclu
Chez les autos, derrière les Mini de l'intouchable Peterhansel et de son dauphin Roma, la 3e place a récompensé la régularité au volant d'une Toyota du Sud-Africain Ginel De Villiers, vainqueur en 2009.
La compétition auto a également été marquée par la conduite spectaculaire, parfois à la limite, de Robby Gordon, qui a notamment survolé la 12e étape après avoir été exclu de la course, pour « non conformité technique » du moteur de son Hummer, qu'il avait modifié pour en améliorer les performances.
L'Américain, qui a fait un appel suspensif de cette décision, a pu finir l'épreuve à la 5e place au général, laissant aux Fédérations le soin de le déclasser dans quelques mois.
Dans les paddocks, Gordon s'est également illustré en louant contre 500 000 dollars son second Hummer au tenant du titre, Nasser Al-Attiyah, qui a dû abandonner en proie à des tracasseries mécaniques répétées.
Contrairement au Qatariote, 248 concurrents sur 443 au total sont venus à bout de ce 33e Dakar, endeuillé par la mort accidentelle du motard argentin Jorge Martinez Boero le 1er janvier lors de l'étape inaugurale. C'est le 21e concurrent à trouver la mort sur le rallye.
Mais le vainqueur des vainqueurs est sans conteste Stéphane Peterhansel, qui signe sa 10e victoire (6 en moto et 4 en auto). Un record historique sur le rallye-raid tout terrain le plus difficile du monde.
« Quand on pense comme c'est compliqué de gagner un Dakar, c'est incroyable que j'aie réussi à en gagner 10. Cela faisait tellement longtemps, cinq ans que j'attendais de gagner à nouveau », a déclaré à son arrivée à Lima, Peterhansel, enfin sacré en Amérique du Sud après ses neuf succès africains.
Profitant de l'absence de Volkswagen cette année, après trois titres d'affilée, BMW, avec ses Mini, avait mis tous les moyens en hommes et en matériel pour sortir vainqueur de l'épreuve. Un investissement récompensé.
Même politique et même contrat rempli chez le constructeur de motos autrichien KTM, dont les deux pilotes vedettes, Cyril Despres et Marc Coma, ont échangé leurs places de l'an dernier, le Français prenant celle de l'Espagnol au sommet du podium, au terme d'une lutte très indécise.
Chassé-croisé en moto
« C'est définitivement le Dakar le plus dur auquel j'ai participé, physiquement éprouvant, mais surtout mentalement... J'ai fait 90 ou 85 rallyes dans ma va vie, et c'est celui où j'ai le plus bagarré », a reconnu Cyril Despres.
Si l'expérience de Peterhansel lui a permis, tout au long de la quinzaine, d'éviter les pièges, pour ne jamais être sous une forte menace de son plus sérieux rival Nani Roma (Mini), le scénario fut autrement plus retors pour Despres dont les chassés-croisés avec Coma pour le leadership moto se sont enchaînés comme les dunes.
L'Espagnol, incroyablement tenace, a livré un duel de toute beauté avec le Français, lui ravissant deux fois la tête au général, notamment vendredi, au terme de la 12e étape, avant d'être « trahi » par la mécanique de sa KTM le lendemain, lors de l'avant-dernière étape.
Despres, vainqueur en 2005, 2007, 2010, 2012, et Coma, lauréat en 2006, 2009 et 2011, se partagent depuis sept ans les lauriers dévolus au vainqueur moto, le Dakar-2008 ayant été annulé pour cause de troubles en Mauritanie.
Loin de l'inusable duo KTM, le podium a été complété cette année par le Portugais Helder Rodrigues, qui a fait montre d'une belle constance sur Yamaha, malgré un écart final de plus d'une heure au général.
Gordon exclu
Chez les autos, derrière les Mini de l'intouchable Peterhansel et de son dauphin Roma, la 3e place a récompensé la régularité au volant d'une Toyota du Sud-Africain Ginel De Villiers, vainqueur en 2009.
La compétition auto a également été marquée par la conduite spectaculaire, parfois à la limite, de Robby Gordon, qui a notamment survolé la 12e étape après avoir été exclu de la course, pour « non conformité technique » du moteur de son Hummer, qu'il avait modifié pour en améliorer les performances.
L'Américain, qui a fait un appel suspensif de cette décision, a pu finir l'épreuve à la 5e place au général, laissant aux Fédérations le soin de le déclasser dans quelques mois.
Dans les paddocks, Gordon s'est également illustré en louant contre 500 000 dollars son second Hummer au tenant du titre, Nasser Al-Attiyah, qui a dû abandonner en proie à des tracasseries mécaniques répétées.
Contrairement au Qatariote, 248 concurrents sur 443 au total sont venus à bout de ce 33e Dakar, endeuillé par la mort accidentelle du motard argentin Jorge Martinez Boero le 1er janvier lors de l'étape inaugurale. C'est le 21e concurrent à trouver la mort sur le rallye.