Dans la chaleur de Sepang
Course mercredi, 19 mars 2003. 12:55 samedi, 14 déc. 2024. 13:06
KUALA LUMPUR, Malaisie (AFP) - Quinze jours après une pluie "providentielle" à Melbourne en Australie le matin avant le départ, les données climatiques pourraient une nouvelle fois jouer un rôle important dans le Grand Prix de Malaisie, deuxième épreuve du Championnat du monde de Formule 1, cette fin de semaine sur le circuit de Sepang, près de Kuala Lumpur.
Des températures dépassant les 30 degrés, un taux d'humidité largement supérieur à 50%, des pluies torrentielles souvent fréquentes, les caprices du ciel malais, ajoutés aux nouveaux règlements, risquent de compliquer une nouvelle fois les stratégies et, qui sait, d'offrir l'opportunité aux adversaires de Ferrari de se mettre encore en évidence... Si l'équipe italienne et Michel Schumacher montrent une fébrilité aussi grande qu'il y a deux semaines.
Certes, la Scuderia a fait de Sepang son terrain de jeu favori. Michael Schumacher est le seul pilote à avoir terminé toutes les éditions (4) sur le podium, dont deux fois sur la plus haute marche (2000 et 2001), monopolisé les "pole". Il n'empêche, l'an passé, Williams-BMW a repris la main avec un "doublé", un succès de Ralf Schumacher devant Juan Pablo Montoya. Et Melbourne a démontré que personne n'était infaillible en matière de stratégie. Pas même le trio Jean Todt-Ross Brawn-Michael Schumacher.
"Farniente"
Mais voilà. La chaleur moite de Sepang constitue également un facteur déterminant à la fois pour les mécaniques que pour le physique des pilotes. Or, la fiabilité a jusqu'à maintenant été un point fort de Ferrari, de la F2002. Comme la résistance et la forme de Michael Schumacher ont toujours fait merveille.
Un Grand Prix, ce sont trois, quatre kilos de perte de poids, voire plus, pour les pilotes. Et donc une perte peu à peu grandissante des réflexes, de la lucidité au fur et à mesure que la course avance. D'où une multiplication d'erreurs, de perte de concentration.
"Il va falloir être en excellente condition physique, tant ce Grand Prix va être dur pour les organismes en raison des températures et du taux d'humidité", admet d'ailleurs Juan Pablo Montoya avide de faire oublier sa bévue de Melbourne, cette erreur qui lui a coûté la victoire.
"Il est très important d'être bien préparé. Sepang est le circuit où le Grand Prix est le plus exigeant", insiste Michael Schumacher.
Quelques pilotes ont ainsi préféré ne pas rentrer en Europe entre l'Australie et la Malaisie, rester sur place pour s'acclimater, effacer le plus possible les aléas du décalage horaire. Notamment le quintuple champion du monde et Rubens Barrichello qui ont laissé aux "pilotes d'essais" le soin de travailler pendant que, eux, profitaient des délices d'une semaine de "farniente"...
Des températures dépassant les 30 degrés, un taux d'humidité largement supérieur à 50%, des pluies torrentielles souvent fréquentes, les caprices du ciel malais, ajoutés aux nouveaux règlements, risquent de compliquer une nouvelle fois les stratégies et, qui sait, d'offrir l'opportunité aux adversaires de Ferrari de se mettre encore en évidence... Si l'équipe italienne et Michel Schumacher montrent une fébrilité aussi grande qu'il y a deux semaines.
Certes, la Scuderia a fait de Sepang son terrain de jeu favori. Michael Schumacher est le seul pilote à avoir terminé toutes les éditions (4) sur le podium, dont deux fois sur la plus haute marche (2000 et 2001), monopolisé les "pole". Il n'empêche, l'an passé, Williams-BMW a repris la main avec un "doublé", un succès de Ralf Schumacher devant Juan Pablo Montoya. Et Melbourne a démontré que personne n'était infaillible en matière de stratégie. Pas même le trio Jean Todt-Ross Brawn-Michael Schumacher.
"Farniente"
Mais voilà. La chaleur moite de Sepang constitue également un facteur déterminant à la fois pour les mécaniques que pour le physique des pilotes. Or, la fiabilité a jusqu'à maintenant été un point fort de Ferrari, de la F2002. Comme la résistance et la forme de Michael Schumacher ont toujours fait merveille.
Un Grand Prix, ce sont trois, quatre kilos de perte de poids, voire plus, pour les pilotes. Et donc une perte peu à peu grandissante des réflexes, de la lucidité au fur et à mesure que la course avance. D'où une multiplication d'erreurs, de perte de concentration.
"Il va falloir être en excellente condition physique, tant ce Grand Prix va être dur pour les organismes en raison des températures et du taux d'humidité", admet d'ailleurs Juan Pablo Montoya avide de faire oublier sa bévue de Melbourne, cette erreur qui lui a coûté la victoire.
"Il est très important d'être bien préparé. Sepang est le circuit où le Grand Prix est le plus exigeant", insiste Michael Schumacher.
Quelques pilotes ont ainsi préféré ne pas rentrer en Europe entre l'Australie et la Malaisie, rester sur place pour s'acclimater, effacer le plus possible les aléas du décalage horaire. Notamment le quintuple champion du monde et Rubens Barrichello qui ont laissé aux "pilotes d'essais" le soin de travailler pendant que, eux, profitaient des délices d'une semaine de "farniente"...