Des agriculteurs menacent le GP d'Inde
Course mardi, 4 oct. 2011. 10:29 vendredi, 13 déc. 2024. 18:45
NEW DELHI - Des agriculteurs indiens menaçaient mardi de perturber le premier Grand Prix de Formule 1 organisé en Inde le 30 octobre, mécontents de l'indemnisation reçue pour leurs terres, qui leur ont été achetées pour y construire le circuit automobile, près de New Delhi.
"Nous ne sommes pas opposés à la course, mais nous avons le sentiment d'avoir été sous-indemnisés dans cet accord", a dénoncé le leader des agriculteurs Virender Dhada à l'AFP. "Nous allons organiser des manifestations et des sit-in à même le circuit à partir du 23 octobre pour être sûrs que notre voix soit entendue".
Insatisfaits de la compensation financière qu'ils ont reçue en échange de leurs terres, utilisées pour construire un circuit à 350 millions de dollars (environ 265 millions d'euros) à Greater Noida, près de New Delhi, les agriculteurs revendiquent une indemnisation à la hausse et des emplois. Privés de terrain, ils expliquent être désormais dans l'impossibilité de pratiquer l'activité qui les faisait vivre.
"Nous demandons seulement ce à quoi nous avons droit. Les autorités ont fait la sourde oreille face à nos revendications légitimes. Si elles souhaitent négocier avec nous maintenant, nous annulerons les manifestations prévues", a poursuivi Dhada.
L'organisateur de la course, JP Sports, a écarté la menace des agriculteurs, la réduisant à un chantage visant à attirer l'attention des médias.
"Tout cela est une vaste plaisanterie, a déclaré un dirigeant du groupe souhaitant rester anonyme. Les gens ne devraient pas prendre ces menaces au sérieux. Il y a tellement de choses en jeu avec ce Grand Prix, pour l'entreprise et pour le pays, pensez-vous que nous allons laisser une poignée d'agriculteurs le gâcher ?"
"Nous avons dépensé 400 millions de dollars (environ 300 millions d'euros) pour cette course, et s'il le faut, nous dépenserons quelques millions supplémentaires pour en assurer la sécurité. Nous ferons tout ce qu'il faudra pour que cet événement soit merveilleux", a-t-il conclu.
Ce type de conflit est courant en Inde, où une corruption endémique et une législation dépassée concernant l'achat de terrain mènent souvent à des situations juridiques compliquées, mettant plusieurs années à être résolues.
"Nous ne sommes pas opposés à la course, mais nous avons le sentiment d'avoir été sous-indemnisés dans cet accord", a dénoncé le leader des agriculteurs Virender Dhada à l'AFP. "Nous allons organiser des manifestations et des sit-in à même le circuit à partir du 23 octobre pour être sûrs que notre voix soit entendue".
Insatisfaits de la compensation financière qu'ils ont reçue en échange de leurs terres, utilisées pour construire un circuit à 350 millions de dollars (environ 265 millions d'euros) à Greater Noida, près de New Delhi, les agriculteurs revendiquent une indemnisation à la hausse et des emplois. Privés de terrain, ils expliquent être désormais dans l'impossibilité de pratiquer l'activité qui les faisait vivre.
"Nous demandons seulement ce à quoi nous avons droit. Les autorités ont fait la sourde oreille face à nos revendications légitimes. Si elles souhaitent négocier avec nous maintenant, nous annulerons les manifestations prévues", a poursuivi Dhada.
L'organisateur de la course, JP Sports, a écarté la menace des agriculteurs, la réduisant à un chantage visant à attirer l'attention des médias.
"Tout cela est une vaste plaisanterie, a déclaré un dirigeant du groupe souhaitant rester anonyme. Les gens ne devraient pas prendre ces menaces au sérieux. Il y a tellement de choses en jeu avec ce Grand Prix, pour l'entreprise et pour le pays, pensez-vous que nous allons laisser une poignée d'agriculteurs le gâcher ?"
"Nous avons dépensé 400 millions de dollars (environ 300 millions d'euros) pour cette course, et s'il le faut, nous dépenserons quelques millions supplémentaires pour en assurer la sécurité. Nous ferons tout ce qu'il faudra pour que cet événement soit merveilleux", a-t-il conclu.
Ce type de conflit est courant en Inde, où une corruption endémique et une législation dépassée concernant l'achat de terrain mènent souvent à des situations juridiques compliquées, mettant plusieurs années à être résolues.