Des investisseurs italiens pourraient sauver Prost Grand Prix
Course mercredi, 16 janv. 2002. 14:35 samedi, 14 déc. 2024. 06:08
PARIS, (AFP) - Un groupe d'investisseurs italiens qui s'est manifesté mardi, quelques heures seulement avant l'heure limite de dépôt des offres fixé par l'administrateur judiciaire Me Frank Michel, pourrait assurer la survie de l'écurie de F1, a-t-on appris de source proche du dossier.
C'est Cesare Fiorio, ancien directeur sportif chez Ferrari, qui aurait convaincu des industriels de la région de Porto Cervo en Sardaigne, où il réside, de venir en aide à l'écurie de Formule 1 française placée en redressement judiciaire le 22 novembre dernier.
Une réunion aurait eu lieu dès mardi soir au siège de Prost Grand Prix à Guyancourt (région parisienne), où une délégation des investisseurs, arrivée en début d'après-midi à l'aéroport d'Orly, se serait rendue.
L'administrateur judiciaire, Me Frank Michel, attendrait maintenant la caution que doivent verser les investisseurs et qui permettrait d'assurer la trésorerie de l'écurie pour les semaines à venir avant de présenter le dossier au Tribunal de commerce de Versailles (près de Paris), probablement vendredi après-midi.
Il appartiendra ensuite au tribunal de mettre en place un plan de continuation de l'activité de l'entreprise si l'offre est jugée sérieuse.
Si le projet italien ne pouvait être finalisés et faute d'autres propositions, le Tribunal de commerce de Versailles serait amené, dès le début de la semaine prochaine, à prononcer la liquidation judiciaire de l'entreprise, dont les dettes sont estimées à 30,5 millions euros.
C'est Cesare Fiorio, ancien directeur sportif chez Ferrari, qui aurait convaincu des industriels de la région de Porto Cervo en Sardaigne, où il réside, de venir en aide à l'écurie de Formule 1 française placée en redressement judiciaire le 22 novembre dernier.
Une réunion aurait eu lieu dès mardi soir au siège de Prost Grand Prix à Guyancourt (région parisienne), où une délégation des investisseurs, arrivée en début d'après-midi à l'aéroport d'Orly, se serait rendue.
L'administrateur judiciaire, Me Frank Michel, attendrait maintenant la caution que doivent verser les investisseurs et qui permettrait d'assurer la trésorerie de l'écurie pour les semaines à venir avant de présenter le dossier au Tribunal de commerce de Versailles (près de Paris), probablement vendredi après-midi.
Il appartiendra ensuite au tribunal de mettre en place un plan de continuation de l'activité de l'entreprise si l'offre est jugée sérieuse.
Si le projet italien ne pouvait être finalisés et faute d'autres propositions, le Tribunal de commerce de Versailles serait amené, dès le début de la semaine prochaine, à prononcer la liquidation judiciaire de l'entreprise, dont les dettes sont estimées à 30,5 millions euros.