FELINDRE, pays de Galles (AFP) - Une poignée de manifestants ont pacifiquement retardé samedi le rallye automobile de Grande-Bretagne en bloquant les concurrents sur la route lors d'une étape de liaison, ont annoncé les organisateurs, sans expliquer les revendications des perturbateurs.

Les douze premières voitures ont été arrêtées dans le village de Llanfinangle Nant Bran, à l'ouest de Cardiff, avant la spéciale ES11.

Après avoir été débloquées, les voitures ont pu rejoindre le départ de l'ES11 et le premier concurrent à partir, l'Allemand Antony Warmbold (Ford Focus RS WRC 02) s'est élancé avec près d'une demi-heure de retard.

Cet incident est intervenu au lendemain de l'arrestation par la police du pilote suédois Daniel Carlsson (Peugeot 307), sur une étape de liaison.

"Le policier a considéré que mes pneus n'étaient pas en état pour rouler sur la route, a expliqué Carlsson samedi. Comme les quatre pneus étaient abîmés, il ne me laissait pas repartir. Un supérieur est alors arrivé et a décidé de m'escorter jusqu'à un endroit où l'équipe a pu me changer les roues".

Peu de temps après ces péripéties, Carlsson abandonnait sur sortie de route dans l'ES6...

Par le passé, les concurrents s'étaient déjà plaints du zèle de la police galloise à leur égard sur les routes des parcours de liaison, et en particulier en ce qui concerne les contrôles de vitesse.

Le président de la Fédération internationale automobile (FIA) Max Mosley avait d'ailleurs menacé de chercher "un autre endroit que Cardiff" pour organiser le rallye de Grande-Bretagne, suite à ces plaintes remontant notamment à l'édition 2002.