Doublé de Grönholm et Hirvonen
Course dimanche, 15 oct. 2006. 11:49 vendredi, 13 déc. 2024. 17:39
ANTALYA (AFP) - Les Finlandais Marcus Grönholm et Mikko Hirvonen, sur Ford Focus, ont réussi un doublé prévisible au rallye de Turquie, dimanche à Antalya, et profité au maximum de l'absence de Sébastien Loeb, toujours leader du championnat du monde WRC à trois rallyes de la fin.
C'est le premier doublé de Ford cette saison, lié directement à l'absence de Loeb puisque le double champion du monde français avait toujours fini premier ou deuxième lors des 12 rallyes précédents.
Le podium a été complété par le Norvégien Henning Solberg, 3e sur sa Peugeot 307 privée. Il s'agit du premier podium en WRC pour le frère aîné de Petter Solberg, le leader de l'équipe Subaru, mais le troisième cette saison pour la petite écurie française Bozian.
Au classement général du Championnat du monde, Grönholm revient à 25 points de Loeb, blessé à l'épaule droite lors d'une chute en VTT fin septembre, et surtout Ford reprend la tête du classement des constructeurs et des écuries, avec 8 points d'avance sur Kronos-Citroën.
La victoire finale de Grönholm n'a jamais fait aucun doute. Le Finlandais a pris la tête du classement dès la première spéciale comptabilisée vendredi (ES3), avec 25 secondes d'avance sur Petter Solberg, alors que trois autres étaient annulées (ES1, ES2, ES4) et une raccourcie de moitié (ES5) à cause d'une météo exécrable et d'une boue omniprésente.
McRae décevant
Le Finlandais a ensuite géré cette avance, bénéficié de la sortie de route de Petter Solberg samedi dans l'ES15, alors que le Norvégien n'était qu'à 34 secondes mais se satisfaisait de la deuxième place. Il a terminé en roue libre, laissant Solberg et le Belge François Duval (Skoda Fabia) signer les trois derniers meilleurs temps du rallye, dimanche matin.
Entre deux orages de grêle, le soleil est réapparu samedi et dimanche, par endroits, et les pistes ont séché, mais l'Ecossais Colin McRae, pigiste de luxe pour Loeb, n'a jamais réussi à trouver ni les bons pneus, ni le bon rythme, et n'a jamais pu perturber la promenade de Grönholm.
Ce week-end très difficile pour le champion du monde 1995, dans des conditions trop changeantes et délicates pour un retour aussi médiatisé, s'est conclu piteusement par une panne électrique dans la dernière spéciale (ES19). L'écurie Kronos a donc dû se contenter des trois petits points marqués par le jeune Dani Sordo, 7e.
Un autre Espagnol a brillé dans une Xsara, et même pris la 4e place: Xevi Pons... qui n'était pas nominé par Kronos pour marquer des points. Conclusion ironique d'un week-end complètement raté par Kronos en l'absence de son leader charismatique, l'irremplaçable Loeb.
C'est la cinquième victoire de Grönholm cette saison, après le Monte-Carlo en janvier, la Suède en février, la Grèce en juin et la Finlande en août, qui s'ajoutent à quatre podiums. C'est aussi la 23e victoire du double champion du monde (2000, 2002) dans un rallye mondial, contre 28 à Loeb.
"Sur le papier, c'est toujours possible de remporter le titre pilotes", a dit Grönholm, "mais ça dépend surtout de la date à laquelle +Seb+ reviendra. Je n'y pense pas en ce moment". Grönholm a gagné en Turquie, mais en l'absence du maître alsacien, de son alter ego, de son rival préféré, la victoire n'avait pas la même saveur.
C'est le premier doublé de Ford cette saison, lié directement à l'absence de Loeb puisque le double champion du monde français avait toujours fini premier ou deuxième lors des 12 rallyes précédents.
Le podium a été complété par le Norvégien Henning Solberg, 3e sur sa Peugeot 307 privée. Il s'agit du premier podium en WRC pour le frère aîné de Petter Solberg, le leader de l'équipe Subaru, mais le troisième cette saison pour la petite écurie française Bozian.
Au classement général du Championnat du monde, Grönholm revient à 25 points de Loeb, blessé à l'épaule droite lors d'une chute en VTT fin septembre, et surtout Ford reprend la tête du classement des constructeurs et des écuries, avec 8 points d'avance sur Kronos-Citroën.
La victoire finale de Grönholm n'a jamais fait aucun doute. Le Finlandais a pris la tête du classement dès la première spéciale comptabilisée vendredi (ES3), avec 25 secondes d'avance sur Petter Solberg, alors que trois autres étaient annulées (ES1, ES2, ES4) et une raccourcie de moitié (ES5) à cause d'une météo exécrable et d'une boue omniprésente.
McRae décevant
Le Finlandais a ensuite géré cette avance, bénéficié de la sortie de route de Petter Solberg samedi dans l'ES15, alors que le Norvégien n'était qu'à 34 secondes mais se satisfaisait de la deuxième place. Il a terminé en roue libre, laissant Solberg et le Belge François Duval (Skoda Fabia) signer les trois derniers meilleurs temps du rallye, dimanche matin.
Entre deux orages de grêle, le soleil est réapparu samedi et dimanche, par endroits, et les pistes ont séché, mais l'Ecossais Colin McRae, pigiste de luxe pour Loeb, n'a jamais réussi à trouver ni les bons pneus, ni le bon rythme, et n'a jamais pu perturber la promenade de Grönholm.
Ce week-end très difficile pour le champion du monde 1995, dans des conditions trop changeantes et délicates pour un retour aussi médiatisé, s'est conclu piteusement par une panne électrique dans la dernière spéciale (ES19). L'écurie Kronos a donc dû se contenter des trois petits points marqués par le jeune Dani Sordo, 7e.
Un autre Espagnol a brillé dans une Xsara, et même pris la 4e place: Xevi Pons... qui n'était pas nominé par Kronos pour marquer des points. Conclusion ironique d'un week-end complètement raté par Kronos en l'absence de son leader charismatique, l'irremplaçable Loeb.
C'est la cinquième victoire de Grönholm cette saison, après le Monte-Carlo en janvier, la Suède en février, la Grèce en juin et la Finlande en août, qui s'ajoutent à quatre podiums. C'est aussi la 23e victoire du double champion du monde (2000, 2002) dans un rallye mondial, contre 28 à Loeb.
"Sur le papier, c'est toujours possible de remporter le titre pilotes", a dit Grönholm, "mais ça dépend surtout de la date à laquelle +Seb+ reviendra. Je n'y pense pas en ce moment". Grönholm a gagné en Turquie, mais en l'absence du maître alsacien, de son alter ego, de son rival préféré, la victoire n'avait pas la même saveur.