Doublé en vue pour Loeb et Sordo
Course samedi, 20 janv. 2007. 12:02 mercredi, 11 déc. 2024. 13:33
VALENCE (AFP) - Les Citroën C4 du Français Sébastien Loeb et de l'Espagnol Dani Sordo s'acheminaient samedi vers un doublé dans le 75e Rallye Monte-Carlo, leurs pilotes ayant levé le pied dans cinq épreuves spéciales sur six lors de la 3e étape disputée samedi près de Valence (centre-sud).
La preuve, après un dernier temps scratch de Loeb devant Sordo (ES9) en début de journée, tous les autres meilleurs temps de samedi ont été l'oeuvre de seconds couteaux, l'Australien Chris Atkinson (Subaru Impreza) et le Finlandais Mikko Hirvonen (Ford Focus), en bagarre pour la 4e place.
Derrière les deux C4 et le Finlandais Marcus Grönholm (Ford Focus RS), 3e à plus d'une minute, Hirvonen a pris un petit avantage sur Atkinson: 3 spéciales (ES11, ES12, ES14) à 2 (ES10, ES13), mais seulement 8/10 de marge pour Hirvonen avant la 15e et dernière spéciale, dimanche matin sur le port de Monaco.
Résumé du début de journée, par Loeb lui-même: "Dans Saint-Bonnet (ES10), on m'avait prévenu que la fin était très piégeuse, sur 4 kilomètres, alors j'ai relâché et j'ai cherché le piège, mais je ne l'ai pas trouvé. Comme j'étais sur la défensive, les pneus se sont refroidis. De toute façon, on était trop durs en pneus", a expliqué Loeb à son arrivée pour la pause de midi.
Samedi soir à Valence, Loeb devançait toujours Sordo, probablement refroidi aussi par des consignes très strictes du patron de Citroën Sport. "Je leur demande juste de ramener les deux voitures dans les mêmes positions", souriait Guy Fréquelin, sans rentrer dans le détail.
"A partir du moment où Dani ne venait pas me chercher, j'ai calqué mon rythme sur le sien, mais ce n'est jamais évident quand on ne roule pas à fond, on peut faire une petite faute. C'était de belles spéciales, il y avait énormément de monde et on s'est fait plaisir", a résumé Loeb.
Grönholm laisse sa marque
Grönholm, vainqueur l'an dernier en Principauté, ne risquait pas d'aller chercher les C4. Après les spéciales de nuit jeudi, puis une commande de boîte de vitesses défaillante et un mauvais choix de pneus vendredi, le vice-champion du monde n'avait plus qu'un objectif en tête: rallier le podium dimanche à Monaco.
Du coup, moins concentré que quand il est en bagarre avec Loeb, Grönholm est parti à la faute dans l'ES12, laissant une belle marque de Focus bleue sur un parapet entre Labatie d'Andaure et Lalouvesc, pour la postérité. "Ca a glissé, j'ai tapé, on a eu de la chance", a rigolé Marcus en montrant la jante bien abîmée à son patron d'écurie, Malcolm Wilson.
"Ce serait un peu décevant que Marcus termine sur le podium derrière Sordo, mais Dani a fait une très bonne course, meilleure qu'Hirvonen", reconnaissait un peu plus tôt le Belge Christian Loriaux, directeur technique chez Ford. C'est ce qui devait arriver, vu les écarts avant la 15e et dernière spéciale, dimanche matin à Monaco.
Samedi soir, les voitures, capots avant et arrière plombés par les commissaires de la FIA, ont été montées dans les camions, plombés eux aussi, et transportées par l'autoroute jusqu'au parc fermé de Monaco.
Elle devaient en ressortir dimanche matin pour la super-spéciale de 2,8 km, une parade en plein air, chronométrée et télévisée, sur une partie du circuit du fameux Grand Prix de Monaco F1. Sauf pour Hirvonen et Atkinson, les jeux étaient faits.
La preuve, après un dernier temps scratch de Loeb devant Sordo (ES9) en début de journée, tous les autres meilleurs temps de samedi ont été l'oeuvre de seconds couteaux, l'Australien Chris Atkinson (Subaru Impreza) et le Finlandais Mikko Hirvonen (Ford Focus), en bagarre pour la 4e place.
Derrière les deux C4 et le Finlandais Marcus Grönholm (Ford Focus RS), 3e à plus d'une minute, Hirvonen a pris un petit avantage sur Atkinson: 3 spéciales (ES11, ES12, ES14) à 2 (ES10, ES13), mais seulement 8/10 de marge pour Hirvonen avant la 15e et dernière spéciale, dimanche matin sur le port de Monaco.
Résumé du début de journée, par Loeb lui-même: "Dans Saint-Bonnet (ES10), on m'avait prévenu que la fin était très piégeuse, sur 4 kilomètres, alors j'ai relâché et j'ai cherché le piège, mais je ne l'ai pas trouvé. Comme j'étais sur la défensive, les pneus se sont refroidis. De toute façon, on était trop durs en pneus", a expliqué Loeb à son arrivée pour la pause de midi.
Samedi soir à Valence, Loeb devançait toujours Sordo, probablement refroidi aussi par des consignes très strictes du patron de Citroën Sport. "Je leur demande juste de ramener les deux voitures dans les mêmes positions", souriait Guy Fréquelin, sans rentrer dans le détail.
"A partir du moment où Dani ne venait pas me chercher, j'ai calqué mon rythme sur le sien, mais ce n'est jamais évident quand on ne roule pas à fond, on peut faire une petite faute. C'était de belles spéciales, il y avait énormément de monde et on s'est fait plaisir", a résumé Loeb.
Grönholm laisse sa marque
Grönholm, vainqueur l'an dernier en Principauté, ne risquait pas d'aller chercher les C4. Après les spéciales de nuit jeudi, puis une commande de boîte de vitesses défaillante et un mauvais choix de pneus vendredi, le vice-champion du monde n'avait plus qu'un objectif en tête: rallier le podium dimanche à Monaco.
Du coup, moins concentré que quand il est en bagarre avec Loeb, Grönholm est parti à la faute dans l'ES12, laissant une belle marque de Focus bleue sur un parapet entre Labatie d'Andaure et Lalouvesc, pour la postérité. "Ca a glissé, j'ai tapé, on a eu de la chance", a rigolé Marcus en montrant la jante bien abîmée à son patron d'écurie, Malcolm Wilson.
"Ce serait un peu décevant que Marcus termine sur le podium derrière Sordo, mais Dani a fait une très bonne course, meilleure qu'Hirvonen", reconnaissait un peu plus tôt le Belge Christian Loriaux, directeur technique chez Ford. C'est ce qui devait arriver, vu les écarts avant la 15e et dernière spéciale, dimanche matin à Monaco.
Samedi soir, les voitures, capots avant et arrière plombés par les commissaires de la FIA, ont été montées dans les camions, plombés eux aussi, et transportées par l'autoroute jusqu'au parc fermé de Monaco.
Elle devaient en ressortir dimanche matin pour la super-spéciale de 2,8 km, une parade en plein air, chronométrée et télévisée, sur une partie du circuit du fameux Grand Prix de Monaco F1. Sauf pour Hirvonen et Atkinson, les jeux étaient faits.