LONDRES - Pour la toute première fois, le grand patron de la Formule 1, Bernie Ecclestone, a laissé entrevoir la possibilité que le championnat se dissocie de la Fédération internationale de l'automobile (FIA) et se dispute en parallèle.

Moins de deux semaines après avoir déclaré à Montréal qu'il n'envisageait pas cette possibilité, le Times de Londres a rapporté, lundi, qu'Ecclestone était frustré par l'obstination dont fait preuve Max Mosley, le président de la FIA. Ce dernier désire que la fédération internationale ait plus d'emprise sur le championnat de F1 et il persiste à vouloir demeurer en poste malgré le scandale sexuel dans lequel il est plongé.

Ecclestone tente de renégocier les Accords de la Concorde, qui établissent de quelle façon le championnat est disputé ainsi que le partage des bourses et des revenus de la télévision entre les écuries. Ces accords sont négociés entre Formula One Management, qui appartient à Ecclestone, les écuries et la FIA, qui a supervisé les 58 ans du championnat jusqu'à maintenant.

Ecclestone a rencontré les propriétaires d'écurie pendant le Grand Prix de Montréal, au début du mois. Ron Dennis, de l'écurie McLaren, a plus tard déclaré qu'il appuierait un refonte du championnat pour assurer une plus grande stabilité et qu'il ne serait pas en désaccord avec un championnat parallèle.