Énorme perte pour le GP d'Australie
Course jeudi, 16 sept. 2010. 17:25 mercredi, 11 déc. 2024. 06:45
PARIS - Le Grand Prix d'Australie 2010 a engendré des pertes astronomiques de 35,2 millions d'euros (47,2 millions CAN) pour l'Etat du Victoria, où se trouve Melbourne, a révélé jeudi le journal The Age de Melbourne.
Ce déficit est lié à une baisse des revenus malgré une augmentation de la fréquentation avec 305 000 spectateurs payants au dernier GP, selon le quotidien australien.
Une telle perte est "scandaleuse" pour "une course de voitures" alors que que le gouvernement "se bat pour financer les services de santé, l'éducation, les infrastructures, etc.", s'est indigné Craig Ingram, un député indépendant, pour qui les "priorités" de la province sont "erronées".
"Le bénéfice économique pour l'Etat de Victoria dépasse de loin les coûts d'organisation", a de son côté rassuré Tim Holding, le ministre du Tourisme de la province, interviewé par The Age.
"La course a été vue par environ 12,8 millions de personnes en Europe cette année et l'exposition médiatique massive que reçoit le GP d'Australie a permis de bâtir notre réputation mondiale de ville à visiter et de ville où habiter", a-t-il poursuivi.
Ce déficit est lié à une baisse des revenus malgré une augmentation de la fréquentation avec 305 000 spectateurs payants au dernier GP, selon le quotidien australien.
Une telle perte est "scandaleuse" pour "une course de voitures" alors que que le gouvernement "se bat pour financer les services de santé, l'éducation, les infrastructures, etc.", s'est indigné Craig Ingram, un député indépendant, pour qui les "priorités" de la province sont "erronées".
"Le bénéfice économique pour l'Etat de Victoria dépasse de loin les coûts d'organisation", a de son côté rassuré Tim Holding, le ministre du Tourisme de la province, interviewé par The Age.
"La course a été vue par environ 12,8 millions de personnes en Europe cette année et l'exposition médiatique massive que reçoit le GP d'Australie a permis de bâtir notre réputation mondiale de ville à visiter et de ville où habiter", a-t-il poursuivi.