La Toyota no 8 pilotée par l'Espagnol Fernando Alonso, le Suisse Sébastien Buemi et le Japonais Kazuki Nakajima, a remporté les Six heures de Spa, avant-dernière manche de la saison 2018-2019 d'endurance (WEC), disputée samedi.

La course a été largement perturbée par de violentes averses de neige qui ont contraint le directeur de course à faire intervenir la safety car à plusieurs reprises.

La neige ne cessant pas, la course a été arrêtée un quart d'heure plus tôt que prévu.

Dans la catégorie reine LMP1, la Toyota N.8 s'est imposée avec un tour d'avance devant la Rebellion N.3 des Français Nathanaël Berthon et Thomas Laurent épaulés par l'Américain Gustavo Menezes. La SMP BR-AER no 11 des Russes Mikhail Aleshin, Vitaly Petrov et du Belge Stoffel Vandoorne a complété le podium de cette édition épique.

La température de la piste n'était que de deux degrés. Il y a un an, la course s'était déroulée sous le soleil et un mercure à 23 degrés...

« C'était une course folle. On ne s'attendait pas avoir de la neige. Il a fallu un peu de chance pour rallier l'arrivée. Les pneumatiques ne chauffaient pas ce qui rendait l'endurance très précaire », a déclaré Nakajima.

Toyota a profité de ce succès pour décrocher le titre de champion du monde des constructeurs tandis que Fernando Alonso est bien parti pour décrocher le titre pilote mi-juin aux 24 heures du Mans.

En LMP2, la victoire est revenue à l'Oreca-Gibson du Mexicain Ricardo Gonzalez et de deux ex-pilotes de F1, le Vénézuélien Pastor Maldonado et le Britannique Anthony Davidson.