Ferrari ou l'impressionnant bilan
Course mercredi, 23 juin 2004. 16:03 vendredi, 13 déc. 2024. 08:44
INDIANAPOLIS (AFP) - Jean Todt, directeur général de Ferrari, pouvait savourer la nouvelle victoire de Michael Schumacher et le nouveau "doublé" de la Scuderia à l'issue du Grand Prix des Etats-Unis, neuvième des dix-huit épreuves du Championnat du monde de Formule 1, dimanche soir à Indianapolis.
Huit succès pour l'Allemand, le Brésilien seul pilote à avoir terminé toutes les courses dans les points, la Scuderia à la tête d'un incroyable total de 142 points sur 162 possibles, le bilan est impressionnant.
"Cette première partie de saison a été remarquable pour nous. Mais nous devons maintenant penser au futur. Nous aurons assez de temps pour nous réjouir d'une telle réussite quand nous serons vieux", ironisait le Français.
Gagner, toujours gagner, telle est la devise de Ferrari, de Michael Schumacher. Et même dans les situations compliquées, l'Allemand parvient toujours à ses fins. Au talent s'ajoute immanquablement la petite part de chance qui colle à la peau des vainqueurs.
En revanche, au soir de l'expédition nord-américaine, le constat des rivaux du sextuple champion du monde était plus amer. Chez Williams-BMW surtout qui, après un début de Championnat pénible, croyait être revenu à un niveau plus conforme au statut de "grand".
Le Canada et les Etats-Unis auraient pu rapporter gros à l'équipe anglo-allemande, à Ralf Schumacher et Juan Pablo Montoya. Au lieu de cela, Montréal et Indianapolis se soldaient par un zéro pointé. Disqualification au Québec, accident de Ralf et mise hors course du Colombien sur le mythique circuit américain, la déception pouvait être énorme. Pour Renault également.
Remise en cause
L'équipe française venait de réussir un départ tonitruant, podiums, victoire de Trulli à Monaco. L'ambition était grande pour les deux courses du Nouveau Monde. La "bande à Briatore" comptait asseoir sa deuxième position dans l'ombre des "rouges". Double abandon au Canada, accident de Fernando Alonso dimanche, heureusement Jarno Trulli, en dépit de sa dernière position sur la grille, arrachait la quatrième place, une maigre consolation.
Dans le même temps en effet, BAR-Honda poursuivait son ascension. Podium de Jenson Button à Montréal, de Takuma Sato à Indianapolis, les hommes de David Richards se rapprochent, se font de plus en plus menaçants pour Renault. Et encore, l'écurie anglo-japonaise ne parvient toujours pas à placer ses deux voitures à l'arrivée.
Quant à McLaren-Mercedes, après un démarrage catastrophique, des casses moteur à répétition, Kimi Raikkonen et David Coulthard refont peu à peu surface. Sans brio certes mais, demain s'annonce plus souriant avec la mise en service prochaine de la nouvelle MP4-19B, la monoplace de l'espoir.
Avec cette dernière, des améliorations moteur à Magny-Cours puis à Hockenheim chez Renault, des modifications sur la Williams et une nouvelle Toyota à Hockenheim, la révolte s'organise chez les adversaires de Ferrari. Avec le fol espoir d'assister à une seconde partie de championnat beaucoup plus disputée, de voir l'incroyable suprématie des "rouges" remise en cause.
Huit succès pour l'Allemand, le Brésilien seul pilote à avoir terminé toutes les courses dans les points, la Scuderia à la tête d'un incroyable total de 142 points sur 162 possibles, le bilan est impressionnant.
"Cette première partie de saison a été remarquable pour nous. Mais nous devons maintenant penser au futur. Nous aurons assez de temps pour nous réjouir d'une telle réussite quand nous serons vieux", ironisait le Français.
Gagner, toujours gagner, telle est la devise de Ferrari, de Michael Schumacher. Et même dans les situations compliquées, l'Allemand parvient toujours à ses fins. Au talent s'ajoute immanquablement la petite part de chance qui colle à la peau des vainqueurs.
En revanche, au soir de l'expédition nord-américaine, le constat des rivaux du sextuple champion du monde était plus amer. Chez Williams-BMW surtout qui, après un début de Championnat pénible, croyait être revenu à un niveau plus conforme au statut de "grand".
Le Canada et les Etats-Unis auraient pu rapporter gros à l'équipe anglo-allemande, à Ralf Schumacher et Juan Pablo Montoya. Au lieu de cela, Montréal et Indianapolis se soldaient par un zéro pointé. Disqualification au Québec, accident de Ralf et mise hors course du Colombien sur le mythique circuit américain, la déception pouvait être énorme. Pour Renault également.
Remise en cause
L'équipe française venait de réussir un départ tonitruant, podiums, victoire de Trulli à Monaco. L'ambition était grande pour les deux courses du Nouveau Monde. La "bande à Briatore" comptait asseoir sa deuxième position dans l'ombre des "rouges". Double abandon au Canada, accident de Fernando Alonso dimanche, heureusement Jarno Trulli, en dépit de sa dernière position sur la grille, arrachait la quatrième place, une maigre consolation.
Dans le même temps en effet, BAR-Honda poursuivait son ascension. Podium de Jenson Button à Montréal, de Takuma Sato à Indianapolis, les hommes de David Richards se rapprochent, se font de plus en plus menaçants pour Renault. Et encore, l'écurie anglo-japonaise ne parvient toujours pas à placer ses deux voitures à l'arrivée.
Quant à McLaren-Mercedes, après un démarrage catastrophique, des casses moteur à répétition, Kimi Raikkonen et David Coulthard refont peu à peu surface. Sans brio certes mais, demain s'annonce plus souriant avec la mise en service prochaine de la nouvelle MP4-19B, la monoplace de l'espoir.
Avec cette dernière, des améliorations moteur à Magny-Cours puis à Hockenheim chez Renault, des modifications sur la Williams et une nouvelle Toyota à Hockenheim, la révolte s'organise chez les adversaires de Ferrari. Avec le fol espoir d'assister à une seconde partie de championnat beaucoup plus disputée, de voir l'incroyable suprématie des "rouges" remise en cause.