Alonso joue la montre
Course lundi, 12 sept. 2005. 12:20 vendredi, 13 déc. 2024. 12:42
SPA-FRANCORCHAMPS (AFP) - L'Espagnol Fernando Alonso, confortablement installé en tête du Championnat du monde de Formule 1, ne prend plus aucun risque en course, se contentant de jouer la montre dans le sillage de son rival finlandais Kimi Raikkonen, comme dimanche à Spa lors du Grand Prix de Belgique.
Très proche d'un titre qui, sauf catastrophe, ne devrait pas lui échapper, le pilote Renault s'est réjoui de sa deuxième place acquise sans éclat dans les Ardennes belges, loin derrière la McLaren de Raikkonen qu'il n'avait jamais menacé.
"Deuxième, c'est bien. C'est presque une victoire pour moi. Il ne me manque plus que six points pour être sacré champion du monde", souriait le jeune pilote confirmant qu'il ne prendrait "aucun risque" lors des trois derniers rendez-vous de la saison.
"Certes le prochain GP à Interlagos (le 25 septembre) devrait bien convenir aux caractéristiques de la Renault, certes nous bénéficierons au Brésil d'une évolution aérodynamique et d'un moteur neuf qui devraient nous permettre de jouer la gagne, mais la priorité reste le Championnat", poursuivait-il alors que Raikkonen est arithmétiquement le dernier pilote à pouvoir l'inquiéter.
A l'image d'une équipe de soccer qui possède plusieurs buts d'avance, Alonso est donc bien décidé à laisser venir l'adversaire, quitte à permettre à son rival de +scorer+ de temps à autre.
"Kimi possède le potentiel pour remporter les trois dernières courses. Mais mon avance est telle (25 points) que je suis totalement confiant", répétait le surdoué d'Oviedo.
"Objectif atteint"
Son patron, le Français Patrick Faure, tenait un discours quasiment identique, peu avant le départ dimanche.
"Je ne suis absolument pas fébrile. Dans notre situation, un Grand Prix n'est pas un quitte ou double. Le temps travaille pour nous", expliquait le président de Renault F1.
La marque française qui n'a jamais fêté de titre mondial en qualité d'écurie, mais uniquement en qualité de motoriste (associée à Williams et Benetton dans les années 90) touche donc enfin au but et rêve même d'un doublé pilote-constructeur.
"L'objectif essentiel du début de saison état de lutter pour un titre. C'était le but premier quand le PDG Louis Schweitzer (à qui a succédé Carlos Ghosn il y a deux mois) nous avait demandé de revenir en Formule 1 il y a quatre ans. Nous y sommes presque avec Fernando pour le sacre pilote", se réjouissait le Monsieur F1 de la marque au losange.
"Si on peut réussir le doublé pilote-constructeur, c'est naturellement mieux, mais ce n'était pas l'objectif", assurait-il encore, se doutant certainement de la difficulté de la tâche à venir.
Car l'avantage de six petits points que possède Renault sur McLaren ne tient plus qu'à un fil. Renault aurait même cédé la tête du Championnat sans la mésaventure survenue à Juan Pablo Montoya dimanche à Spa: la McLaren du Colombien, 2e à trois tours de la ligne, a été sortie de piste par l'impétueux Pizzonia.
Alonso, prudent comme un sioux, et son équipier Giancarlo Fisichella, rarement dans le coup pour la victoire: la porte est largement ouverte pour les McLaren-Mercedes de Raikkonen et Montoya, souvent frustrés et donc affamés de victoires.
"Nous disputerons tous les Grands Prix restants pour la gagne. Car seule la victoire est belle et me donne satisfaction", tonnait Raikkonen dimanche, prétendant que "l'équipe, formidable en Belgique, mériterait le titre constructeur".
Très proche d'un titre qui, sauf catastrophe, ne devrait pas lui échapper, le pilote Renault s'est réjoui de sa deuxième place acquise sans éclat dans les Ardennes belges, loin derrière la McLaren de Raikkonen qu'il n'avait jamais menacé.
"Deuxième, c'est bien. C'est presque une victoire pour moi. Il ne me manque plus que six points pour être sacré champion du monde", souriait le jeune pilote confirmant qu'il ne prendrait "aucun risque" lors des trois derniers rendez-vous de la saison.
"Certes le prochain GP à Interlagos (le 25 septembre) devrait bien convenir aux caractéristiques de la Renault, certes nous bénéficierons au Brésil d'une évolution aérodynamique et d'un moteur neuf qui devraient nous permettre de jouer la gagne, mais la priorité reste le Championnat", poursuivait-il alors que Raikkonen est arithmétiquement le dernier pilote à pouvoir l'inquiéter.
A l'image d'une équipe de soccer qui possède plusieurs buts d'avance, Alonso est donc bien décidé à laisser venir l'adversaire, quitte à permettre à son rival de +scorer+ de temps à autre.
"Kimi possède le potentiel pour remporter les trois dernières courses. Mais mon avance est telle (25 points) que je suis totalement confiant", répétait le surdoué d'Oviedo.
"Objectif atteint"
Son patron, le Français Patrick Faure, tenait un discours quasiment identique, peu avant le départ dimanche.
"Je ne suis absolument pas fébrile. Dans notre situation, un Grand Prix n'est pas un quitte ou double. Le temps travaille pour nous", expliquait le président de Renault F1.
La marque française qui n'a jamais fêté de titre mondial en qualité d'écurie, mais uniquement en qualité de motoriste (associée à Williams et Benetton dans les années 90) touche donc enfin au but et rêve même d'un doublé pilote-constructeur.
"L'objectif essentiel du début de saison état de lutter pour un titre. C'était le but premier quand le PDG Louis Schweitzer (à qui a succédé Carlos Ghosn il y a deux mois) nous avait demandé de revenir en Formule 1 il y a quatre ans. Nous y sommes presque avec Fernando pour le sacre pilote", se réjouissait le Monsieur F1 de la marque au losange.
"Si on peut réussir le doublé pilote-constructeur, c'est naturellement mieux, mais ce n'était pas l'objectif", assurait-il encore, se doutant certainement de la difficulté de la tâche à venir.
Car l'avantage de six petits points que possède Renault sur McLaren ne tient plus qu'à un fil. Renault aurait même cédé la tête du Championnat sans la mésaventure survenue à Juan Pablo Montoya dimanche à Spa: la McLaren du Colombien, 2e à trois tours de la ligne, a été sortie de piste par l'impétueux Pizzonia.
Alonso, prudent comme un sioux, et son équipier Giancarlo Fisichella, rarement dans le coup pour la victoire: la porte est largement ouverte pour les McLaren-Mercedes de Raikkonen et Montoya, souvent frustrés et donc affamés de victoires.
"Nous disputerons tous les Grands Prix restants pour la gagne. Car seule la victoire est belle et me donne satisfaction", tonnait Raikkonen dimanche, prétendant que "l'équipe, formidable en Belgique, mériterait le titre constructeur".