Alonso une fois de plus
Course dimanche, 11 juin 2006. 08:51 mercredi, 11 déc. 2024. 17:27
SILVERSTONE, Grande-Bretagne (AFP) - Fernando Alonso (Renault) a survolé dimanche le Grand Prix de Grande-Bretagne de Formule 1 et ainsi porté un nouveau coup dur aux espoirs de ses rivaux, en particulier Michael Schumacher (Ferrari), de lui ravir la couronne mondiale.
Le Québécois Jacques Villeneuve a récolté un point en terminant au huitième rang, tout juste derrière son coéquipier Nick Heidfeld.
"Nous sommes bien partis pour conserver notre titre", savoure le champion du monde en titre après une course solitaire.
S'étant élancé de la pole position, il a senti un court instant le souffle de la McLaren-Mercedes de Kimi Räikkönen chatouiller l'aileron arrière de sa Renault, avant de se détacher irrémédiablement et de voler vers une troisième victoire consécutive, la 5e en huit courses cette saison.
"J'étais très rapide dans la dernière courbe, mais pas assez dans la ligne droite pour aller chercher Fernando" Alonso, reconnaît un Räikkönen qui ne se fait décidément plus d'illusions quant à ses chances pour le titre mondial et qui semble douter sérieusement d'une éventuelle victoire cette saison.
"J'ai fait de mon mieux et troisième, c'est vraiment le mieux que nous pouvions faire", estime-t-il. Le Finlandais a dû céder la deuxième marche du podium à Michael Schumacher lors du second ravitaillement.
Mime
Comme il en a pris l'habitude, Alonso a salué sa victoire en gratifiant le public d'un mouvement de mime. A Silverstone, il a fait semblant de décocher des flèches, comme s'il avait décroché la lune.
"Gagner en Espagne, puis à Monaco et maintenant ici à Silverstone, c'est un rêve", explique l'Espagnol quelques minutes plus tard. Son visage n'illustre cependant pas vraiment la joie qu'il dit être la sienne après un triplé dans trois des courses qui lui tiennent le plus à coeur et qu'il n'avait encore jamais remportées.
Auparavant, par radio, il avait remercié son équipe: "j'ai gagné chez moi, nous avons gagné ici chez une partie d'entre-vous, il faut maintenant gagner (le GP de France le 16 juillet) à Magny-Cours !"
Pour le Championnat, force est de constater que "jusque-là, tout va bien", souligne Alonso. Il refuse néanmoins de vendre la peau du Schumacher avant de l'avoir arithmétiquement écarté du trône.
D'ailleurs, contrairement à ce que peuvent laisser croire les images, le GP de Grande-Bretagne n'a pas été le plus facile à gagner pour Alonso, jamais tranquille en raison de la menace, du moins de l'ombre de la menace, de Schumacher.
"Il fallait vraiment attaquer en permanence et en plus, je ne savais pas quel rythme Michael (Schumacher) serait capable d'imprimer après les ravitaillements", explique-t-il.
Le rythme de l'Allemand fut rapide, plus que celui de Räikkönen, parfois plus que celui d'Alonso, mais insuffisant pour rattraper l'Espagnol.
Feu
"La voiture allait bien, nous n'avons pas eu de problème particulier, nous n'avons pas été suffisamment bons ce week-end, c'est tout...", analyse le septuple champion du monde qui doit désormais rattraper 23 longueurs pour revenir à niveau.
"Il reste dix courses et donc de nombreuses opportunités, il n'y a aucune raison de se résigner", lance-t-il dans un sursaut d'orgueil.
Le week-end dans la campagne anglaise ne fut pas non plus bien glorieux pour le chouchou du public Jenson Button (Honda). Samedi lors de la première phase des qualifications, une erreur de gestion du temps par son équipe le condamne à partir en fond de grille, n'ayant eu l'occasion d'effectuer son tour rapide.
Et dimanche, alors qu'il était remonté de la 19e position à la 12e en l'espace de neuf tours, son moteur prend feu, réduisant en cendres ses espoirs de bien faire devant son public.
La F1 va maintenant quitter les circuits historiques d'Europe pour le nouveau monde où se courront en une semaine les deux prochains Grands Prix: au Canada (Montréal) le 25 juin, et aux Etats-Unis (Indianapolis) le 2 juillet).
Classement :
1. Fernando Alonso (ESP/Renault)
les 308,355 km en 1h25:51.927
(moyenne: 215,469 km/h)
2. Michael Schumacher (GER/Ferrari) à 13.951
3. Kimi Raikkonen (FIN/McLaren-Mercedes) à 18.672
4. Giancarlo Fisichella (ITA/Renault) à 19.976
5. Felipe Massa (BRA/Ferrari) à 31.559
6. Juan Pablo Montoya (COL/McLaren-Mercedes) à 1:04.769
7. Nick Heidfeld (GER/BMW Sauber) à 1:11.594
8. Jacques Villeneuve (CAN/BMW Sauber) à 1:18.299
9. Nico Rosberg (GER/Williams-Cosworth) à 1:19.008
10. Rubens Barrichello (BRA/Honda) à 1 tour
11. Jarno Trulli (ITA/Toyota) à 1 tour
12. David Coulthard (GBR/Red Bull-Ferrari) à 1 tour
13. Vitantonio Liuzzi (ITA/Toro Rosso) à 1 tour
14. Christian Klien (AUT/Red Bull-Ferrari) à 1 tour
15. Christijan Albers (NED/Midland) à 1 tour
16. Tiago Monteiro (POR/Midland) à 2 tours
17. Takuma Sato (JPN/Super Aguri F1 Team) à 3 tours
18. Franck Montagny (FRA/Super Aguri F1 Team) à 3 tours
Le Québécois Jacques Villeneuve a récolté un point en terminant au huitième rang, tout juste derrière son coéquipier Nick Heidfeld.
"Nous sommes bien partis pour conserver notre titre", savoure le champion du monde en titre après une course solitaire.
S'étant élancé de la pole position, il a senti un court instant le souffle de la McLaren-Mercedes de Kimi Räikkönen chatouiller l'aileron arrière de sa Renault, avant de se détacher irrémédiablement et de voler vers une troisième victoire consécutive, la 5e en huit courses cette saison.
"J'étais très rapide dans la dernière courbe, mais pas assez dans la ligne droite pour aller chercher Fernando" Alonso, reconnaît un Räikkönen qui ne se fait décidément plus d'illusions quant à ses chances pour le titre mondial et qui semble douter sérieusement d'une éventuelle victoire cette saison.
"J'ai fait de mon mieux et troisième, c'est vraiment le mieux que nous pouvions faire", estime-t-il. Le Finlandais a dû céder la deuxième marche du podium à Michael Schumacher lors du second ravitaillement.
Mime
Comme il en a pris l'habitude, Alonso a salué sa victoire en gratifiant le public d'un mouvement de mime. A Silverstone, il a fait semblant de décocher des flèches, comme s'il avait décroché la lune.
"Gagner en Espagne, puis à Monaco et maintenant ici à Silverstone, c'est un rêve", explique l'Espagnol quelques minutes plus tard. Son visage n'illustre cependant pas vraiment la joie qu'il dit être la sienne après un triplé dans trois des courses qui lui tiennent le plus à coeur et qu'il n'avait encore jamais remportées.
Auparavant, par radio, il avait remercié son équipe: "j'ai gagné chez moi, nous avons gagné ici chez une partie d'entre-vous, il faut maintenant gagner (le GP de France le 16 juillet) à Magny-Cours !"
Pour le Championnat, force est de constater que "jusque-là, tout va bien", souligne Alonso. Il refuse néanmoins de vendre la peau du Schumacher avant de l'avoir arithmétiquement écarté du trône.
D'ailleurs, contrairement à ce que peuvent laisser croire les images, le GP de Grande-Bretagne n'a pas été le plus facile à gagner pour Alonso, jamais tranquille en raison de la menace, du moins de l'ombre de la menace, de Schumacher.
"Il fallait vraiment attaquer en permanence et en plus, je ne savais pas quel rythme Michael (Schumacher) serait capable d'imprimer après les ravitaillements", explique-t-il.
Le rythme de l'Allemand fut rapide, plus que celui de Räikkönen, parfois plus que celui d'Alonso, mais insuffisant pour rattraper l'Espagnol.
Feu
"La voiture allait bien, nous n'avons pas eu de problème particulier, nous n'avons pas été suffisamment bons ce week-end, c'est tout...", analyse le septuple champion du monde qui doit désormais rattraper 23 longueurs pour revenir à niveau.
"Il reste dix courses et donc de nombreuses opportunités, il n'y a aucune raison de se résigner", lance-t-il dans un sursaut d'orgueil.
Le week-end dans la campagne anglaise ne fut pas non plus bien glorieux pour le chouchou du public Jenson Button (Honda). Samedi lors de la première phase des qualifications, une erreur de gestion du temps par son équipe le condamne à partir en fond de grille, n'ayant eu l'occasion d'effectuer son tour rapide.
Et dimanche, alors qu'il était remonté de la 19e position à la 12e en l'espace de neuf tours, son moteur prend feu, réduisant en cendres ses espoirs de bien faire devant son public.
La F1 va maintenant quitter les circuits historiques d'Europe pour le nouveau monde où se courront en une semaine les deux prochains Grands Prix: au Canada (Montréal) le 25 juin, et aux Etats-Unis (Indianapolis) le 2 juillet).
Classement :
1. Fernando Alonso (ESP/Renault)
les 308,355 km en 1h25:51.927
(moyenne: 215,469 km/h)
2. Michael Schumacher (GER/Ferrari) à 13.951
3. Kimi Raikkonen (FIN/McLaren-Mercedes) à 18.672
4. Giancarlo Fisichella (ITA/Renault) à 19.976
5. Felipe Massa (BRA/Ferrari) à 31.559
6. Juan Pablo Montoya (COL/McLaren-Mercedes) à 1:04.769
7. Nick Heidfeld (GER/BMW Sauber) à 1:11.594
8. Jacques Villeneuve (CAN/BMW Sauber) à 1:18.299
9. Nico Rosberg (GER/Williams-Cosworth) à 1:19.008
10. Rubens Barrichello (BRA/Honda) à 1 tour
11. Jarno Trulli (ITA/Toyota) à 1 tour
12. David Coulthard (GBR/Red Bull-Ferrari) à 1 tour
13. Vitantonio Liuzzi (ITA/Toro Rosso) à 1 tour
14. Christian Klien (AUT/Red Bull-Ferrari) à 1 tour
15. Christijan Albers (NED/Midland) à 1 tour
16. Tiago Monteiro (POR/Midland) à 2 tours
17. Takuma Sato (JPN/Super Aguri F1 Team) à 3 tours
18. Franck Montagny (FRA/Super Aguri F1 Team) à 3 tours