Barrichello renie Schumi
Course vendredi, 27 mai 2005. 11:23 samedi, 14 déc. 2024. 12:48
NURBURGRING, Allemagne (AFP) - Le pilote brésilien de Ferrari, Rubens Barrichello, ne considère plus l'Allemand Michael Schumacher "comme un coéquipier" après un dépassement risqué à Monaco, a-t-il indiqué vendredi en marge du Grand Prix d'Europe de Formule 1 sur le circuit du Nürburgring (ouest).
"Après l'incident à Monte Carlo, je n'ai plus besoin de le considérer comme un coéquipier", a expliqué le Brésilien, qui avait été relégué à la 8e place de la course la semaine
"Nous aurions pu nous toucher et perdre trois points au Championnat du monde qui sont très utiles pour le moment", a ajouté le pilote âgé de 33 ans, qui n'a pas encore digéré cet incident malgré une conversation téléphonique avec le septuple champion du monde.
dernière à la suite d'une manoeuvre risquée de Schumacher dans le dernier tour.
"J'ai fait part de mon sentiment sur cette affaire à Michael et je suis toujours du même avis", a dit Barrichello qui a aussi parlé au patron de la Scuderia, le Français Jean Todt.
"Oui, je l'ai doublé. C'est la course !", a affirmé de son côté Michael Schumacher, estimant que l'incident était clos. "Je l'ai appelé lundi pour son anniversaire, nous avons discuté et il était parfaitement calme", a assuré l'Allemand.
Barrichello a toutefois précisé que cette affaire ne se règlerait pas sur la piste. "Il est clair que je ne viserai pas les pneus, a-t-il assuré. Ce n'est plus l'équipe du temps d'(Eddie) Irvine et ma situation n'est plus celle de 2002, où j'avais dû laisser la victoire à Schumacher en Autriche. Je sais maintenant qu'il ne respecte pas ma ligne de course et je me comporterai en conséquence".
Face à la presse vendredi, Todt a voulu minimiser l'incident.
"Je comprends que cette affaire fasse les titres des journaux, mais pour moi, ce n'est pas un problème", a-t-il commenté. "Ca vous fait plaisir (à vous journalistes), je suis content pour vous, mais moi, ça ne m'intéresse pas", a ajouté le patron de la Scuderia.
Alors que Ferrari et Michael Schumacher éprouvent de grandes difficultés depuis le début de la saison, le dépassement de l'Allemand dans l'ultime tour à Monaco a fait naître la rumeur d'une nouvelle consigne d'équipe.
Consignes
"On a beaucoup parlé de consignes d'équipe, mais il n'est arrivé que deux fois en six ans que l'on demande à Rubens (Barrichello) de faciliter la course de Michael (Schumacher)", en Autriche en 2001 et 2002, a affirmé Todt vendredi.
"Le principal est que les pilotes ne compromettent pas les chances de l'écurie (de marquer des points) et ils ne l'ont pas fait (à Monaco), donc il n'y a pas de problème", a-t-il ajouté.
"C'est la compétition et le premier adversaire, c'est son coéquipier", a encore commenté Todt, assurant qu'en six années de partenariat les deux pilotes avaient instauré de bonnes relations personnelles. "Ils discutent de leur vie privée et de business, les choses ne vont pas si mal", selon lui.
Le quotidien allemand Bild, citant des sources sportives, indique vendredi que Barrichello ne prolongera pas son contrat avec Ferrari au-delà de 2006. Son successeur pourrait être un autre Brésilien, Felipe Massa (Sauber), dont l'agent est Nicolas Todt, le fils du patron de la Scuderia.
"Après l'incident à Monte Carlo, je n'ai plus besoin de le considérer comme un coéquipier", a expliqué le Brésilien, qui avait été relégué à la 8e place de la course la semaine
"Nous aurions pu nous toucher et perdre trois points au Championnat du monde qui sont très utiles pour le moment", a ajouté le pilote âgé de 33 ans, qui n'a pas encore digéré cet incident malgré une conversation téléphonique avec le septuple champion du monde.
dernière à la suite d'une manoeuvre risquée de Schumacher dans le dernier tour.
"J'ai fait part de mon sentiment sur cette affaire à Michael et je suis toujours du même avis", a dit Barrichello qui a aussi parlé au patron de la Scuderia, le Français Jean Todt.
"Oui, je l'ai doublé. C'est la course !", a affirmé de son côté Michael Schumacher, estimant que l'incident était clos. "Je l'ai appelé lundi pour son anniversaire, nous avons discuté et il était parfaitement calme", a assuré l'Allemand.
Barrichello a toutefois précisé que cette affaire ne se règlerait pas sur la piste. "Il est clair que je ne viserai pas les pneus, a-t-il assuré. Ce n'est plus l'équipe du temps d'(Eddie) Irvine et ma situation n'est plus celle de 2002, où j'avais dû laisser la victoire à Schumacher en Autriche. Je sais maintenant qu'il ne respecte pas ma ligne de course et je me comporterai en conséquence".
Face à la presse vendredi, Todt a voulu minimiser l'incident.
"Je comprends que cette affaire fasse les titres des journaux, mais pour moi, ce n'est pas un problème", a-t-il commenté. "Ca vous fait plaisir (à vous journalistes), je suis content pour vous, mais moi, ça ne m'intéresse pas", a ajouté le patron de la Scuderia.
Alors que Ferrari et Michael Schumacher éprouvent de grandes difficultés depuis le début de la saison, le dépassement de l'Allemand dans l'ultime tour à Monaco a fait naître la rumeur d'une nouvelle consigne d'équipe.
Consignes
"On a beaucoup parlé de consignes d'équipe, mais il n'est arrivé que deux fois en six ans que l'on demande à Rubens (Barrichello) de faciliter la course de Michael (Schumacher)", en Autriche en 2001 et 2002, a affirmé Todt vendredi.
"Le principal est que les pilotes ne compromettent pas les chances de l'écurie (de marquer des points) et ils ne l'ont pas fait (à Monaco), donc il n'y a pas de problème", a-t-il ajouté.
"C'est la compétition et le premier adversaire, c'est son coéquipier", a encore commenté Todt, assurant qu'en six années de partenariat les deux pilotes avaient instauré de bonnes relations personnelles. "Ils discutent de leur vie privée et de business, les choses ne vont pas si mal", selon lui.
Le quotidien allemand Bild, citant des sources sportives, indique vendredi que Barrichello ne prolongera pas son contrat avec Ferrari au-delà de 2006. Son successeur pourrait être un autre Brésilien, Felipe Massa (Sauber), dont l'agent est Nicolas Todt, le fils du patron de la Scuderia.