"Demain, je me lâche"
Course
jeudi, 17 mars 2005. 15:19
mercredi, 11 déc. 2024. 06:28
SEPANG, Malaisie (PC) - L'arrivée de Jacques Villeneuve dans le paddock du circuit de Sepang qui servira de cadre au Grand Prix de Malaisie dimanche était très attendue par une presse désireuse de trier le vrai du faux après une semaine où le Québécois a été au cèur de toutes les rumeurs. Même des plus folles.
Déception de son patron Peter Sauber après son calamiteux Grand Prix d'Australie, rumeurs de son prochain remplacement, rien ne lui était épargné alors qu'il se livrait à une intensive semaine de promotion à Kuala Lumpur pour le compte de Pétronas, commanditaire malais de l'écurie.
Dès son arrivé dans l'enceinte du circuit, loin de paraître nerveux ou irrité, Villeneuve a été le premier à reconnaître que le week-end australien avait été des plus difficiles. "C'est vrai que le Grand Prix de Melbourne fut décevant. J'étais beaucoup plus lent que ce que je pensais être. La voiture était très difficile à piloter et n'avait aucune adhérence en tout début de course. Nous ne savions pas comment les pneus allaient évoluer car nous n'avions pas pu les tester. Nous pensions que nous allions avoir à faire face à une forte dégradation de l'arrière et nous avions réglé la voiture avec beaucoup de sous-virage pour compenser. Ces réglages, associé aux pneus froids, ont fait que j'ai perdu des places au départ. Après mon premier arrêt c'est devenu pire. J'étais en gommes tendres et Massa en dures car nous voulions comparer les deux. Maintenant nous savons."
Villeneuve a aussi de son étonnement concernant les bruits insistants de son limogeage.
"Je ne suis pas le seul à être surpris puisque Peter Sauber l'est tout autant que moi, a-t-il dit avec le même détachement. Il m'a réitéré son soutien et celui de l'écurie. Si nous avons signé un contrat de deux ans, c'est justement parce que nous savons que cela va prendre un peu de temps avant de fonctionner à 100 pour cent. Parler de rupture après seulement une course, c'est simplement ridicule. Autant je suis prêt à faire des efforts pour m'adapter à l'écurie, autant l'écurie est prête à entendre mes besoins."
Problème aérodynamique, manque de roulage au cours de l'hiver, Villeneuve sait pertinemment que l'écurie suisse ne dispose pas des ressources de Ferrari, McLaren ou Williams et se contente de souligner que les solutions aux actuels problèmes ne seront pas résolues du jour au lendemain. S'il est prêt à attendre, il n'est pas prêt, par contre, à baisser les bras. Conscient qu'il lui faut maintenant prendre la mesure de son jeune équipier Felipe Massa pour définitivement tuer les rumeurs, il se dit prêt à l'attaque.
"Demain, je me lâche!", répétait-il comme un leitmotiv.
Déception de son patron Peter Sauber après son calamiteux Grand Prix d'Australie, rumeurs de son prochain remplacement, rien ne lui était épargné alors qu'il se livrait à une intensive semaine de promotion à Kuala Lumpur pour le compte de Pétronas, commanditaire malais de l'écurie.
Dès son arrivé dans l'enceinte du circuit, loin de paraître nerveux ou irrité, Villeneuve a été le premier à reconnaître que le week-end australien avait été des plus difficiles. "C'est vrai que le Grand Prix de Melbourne fut décevant. J'étais beaucoup plus lent que ce que je pensais être. La voiture était très difficile à piloter et n'avait aucune adhérence en tout début de course. Nous ne savions pas comment les pneus allaient évoluer car nous n'avions pas pu les tester. Nous pensions que nous allions avoir à faire face à une forte dégradation de l'arrière et nous avions réglé la voiture avec beaucoup de sous-virage pour compenser. Ces réglages, associé aux pneus froids, ont fait que j'ai perdu des places au départ. Après mon premier arrêt c'est devenu pire. J'étais en gommes tendres et Massa en dures car nous voulions comparer les deux. Maintenant nous savons."
Villeneuve a aussi de son étonnement concernant les bruits insistants de son limogeage.
"Je ne suis pas le seul à être surpris puisque Peter Sauber l'est tout autant que moi, a-t-il dit avec le même détachement. Il m'a réitéré son soutien et celui de l'écurie. Si nous avons signé un contrat de deux ans, c'est justement parce que nous savons que cela va prendre un peu de temps avant de fonctionner à 100 pour cent. Parler de rupture après seulement une course, c'est simplement ridicule. Autant je suis prêt à faire des efforts pour m'adapter à l'écurie, autant l'écurie est prête à entendre mes besoins."
Problème aérodynamique, manque de roulage au cours de l'hiver, Villeneuve sait pertinemment que l'écurie suisse ne dispose pas des ressources de Ferrari, McLaren ou Williams et se contente de souligner que les solutions aux actuels problèmes ne seront pas résolues du jour au lendemain. S'il est prêt à attendre, il n'est pas prêt, par contre, à baisser les bras. Conscient qu'il lui faut maintenant prendre la mesure de son jeune équipier Felipe Massa pour définitivement tuer les rumeurs, il se dit prêt à l'attaque.
"Demain, je me lâche!", répétait-il comme un leitmotiv.