Critiques hypocrites envers Ferrari?
Course mardi, 27 juil. 2010. 09:29 mercredi, 11 déc. 2024. 13:23
ROME - Le patron de Ferrari, Luca di Montezemolo, s'en est pris mardi aux critiques qui se déchaînent depuis la victoire controversée de Fernando Alonso au Grand Prix d'Allemagne de F1, les accusant d'hypocrisie.
"Les polémiques ne m'intéressent pas", a déclaré Montezemolo sur le site internet de Ferrari, accusée d'avoir donné des consignes pour qu'Alonso s'impose à Hockenheim aux dépens de son coéquipier Felipe Massa.
"Je tiens à réaffirmer ce que j'ai toujours dit, à savoir que nos pilotes savent très bien que quand on court pour Ferrari, les intérêts de l'équipe passent avant ceux des individus, et ils doivent s'y tenir", a-t-il martelé.
"Quoi qu'il en soit, ce genre de choses existe depuis Nuvolari (pilote italien mort dans les années 50), et j'en ai fait moi-même l'expérience du temps où j'étais directeur sportif, à l'époque de Niki Lauda, et pas seulement".
"Par conséquent, assez de cette hypocrisie, même si je veux bien croire que certains auraient aimé voir nos deux pilotes s'éliminer mais ce n'est pas absolument pas mon cas, et encore moins celui de nos supporteurs".
Alonso a remporté dimanche le GP d'Allemagne à Hockenheim dans des conditions controversées. Massa a reçu un message radio de son écurie en ces termes: "Fernando est plus rapide que toi. Peux-tu me confirmer que tu as compris le message?" . L'Espagnol a ensuite dépassé son coéquipier brésilien, qui semblait jusqu'alors parti pour remporter le Grand Prix.
À l'issue du GP, Ferrari s'est vu infliger une amende de 100.000 dollars (environ 77.000 euros) et l'écurie sera convoquée pour s'expliquer devant le conseil mondial de la Fédération internationale automobile (FIA).
Les consignes d'équipe sont interdites en F1 depuis 2002.
Alonso compte à présent 34 points de moins au Championnat que le leader Lewis Hamilton (McLaren), 4e dimanche, et reste encore dans la course pour le titre des pilotes. Massa accuse lui 38 points de retard sur son coéquipier.
"Les polémiques ne m'intéressent pas", a déclaré Montezemolo sur le site internet de Ferrari, accusée d'avoir donné des consignes pour qu'Alonso s'impose à Hockenheim aux dépens de son coéquipier Felipe Massa.
"Je tiens à réaffirmer ce que j'ai toujours dit, à savoir que nos pilotes savent très bien que quand on court pour Ferrari, les intérêts de l'équipe passent avant ceux des individus, et ils doivent s'y tenir", a-t-il martelé.
"Quoi qu'il en soit, ce genre de choses existe depuis Nuvolari (pilote italien mort dans les années 50), et j'en ai fait moi-même l'expérience du temps où j'étais directeur sportif, à l'époque de Niki Lauda, et pas seulement".
"Par conséquent, assez de cette hypocrisie, même si je veux bien croire que certains auraient aimé voir nos deux pilotes s'éliminer mais ce n'est pas absolument pas mon cas, et encore moins celui de nos supporteurs".
Alonso a remporté dimanche le GP d'Allemagne à Hockenheim dans des conditions controversées. Massa a reçu un message radio de son écurie en ces termes: "Fernando est plus rapide que toi. Peux-tu me confirmer que tu as compris le message?" . L'Espagnol a ensuite dépassé son coéquipier brésilien, qui semblait jusqu'alors parti pour remporter le Grand Prix.
À l'issue du GP, Ferrari s'est vu infliger une amende de 100.000 dollars (environ 77.000 euros) et l'écurie sera convoquée pour s'expliquer devant le conseil mondial de la Fédération internationale automobile (FIA).
Les consignes d'équipe sont interdites en F1 depuis 2002.
Alonso compte à présent 34 points de moins au Championnat que le leader Lewis Hamilton (McLaren), 4e dimanche, et reste encore dans la course pour le titre des pilotes. Massa accuse lui 38 points de retard sur son coéquipier.