SEPANG, Malaisie- Le manufacturier italien Pirelli fournira des pneus secs de spécification « dur » et « medium » aux 11 écuries participant dimanche au Grand Prix de Malaisie de Formule 1, dont les premiers essais libres sont prévus vendredi matin sur le circuit de Sepang.

Les logos Pirelli et PZéro (le type de pneus) seront peints en orange sur les pneus durs (Hard) et en blanc sur les medium, pour que ceux-ci soient facilement reconnaissables.

Ce sera la première fois que les gommes les plus dures seront utilisées cette saison, en raison des caractéristiques spécifiques du circuit de Sepang : températures extrêmes et abrasivité de la surface, rappelle le manufacturier italien, sans oublier les orages tropicaux, rendant probable l'utilisation des pneus intermédiaires (Cinturato Vert) et Pluie (Cinturato Bleu).

Selon Paul Hembery, le directeur de Pirelli Motorsport, Sepang est un circuit « vraiment extrême », et « cela signifie qu'il s'agit là de l'un des week-ends les plus exigeants pour nos pneumatiques de toute la saison ». « Le choix fait pour la Malaisie est le même que celui de l'an dernier mais les mélanges en eux-mêmes offrent davantage de performance et disposent d'un niveau de dégradation volontairement supérieur cette année. »

« Nous nous attendons de nouveau à trois arrêts, mais une nouvelle fois, il est possible que la météo prenne le pas sur l'action », ajoute Hembery. « Même s'il ne pleut pas, les pilotes se préparent à des conditions d'humidité avoisinant les 80 % et des températures ambiantes de plus de 30°C. »

Pirelli a mis au point pour l'ensemble de la saison quatre types de pneus pour conditions sèches : dur, medium, tendre et extra-tendre. Mais deux types de pneus secs seulement sont retenus à chaque Grand Prix, en plus des pneus intermédiaires et des pneus pluie.

La gamme de pneus italiens a été modifiée depuis la fin de la saison dernière, avec des gommes plus tendres, pour permettre un éventail plus grand de stratégies de course. Au GP d'Australie dimanche dernier, le Finlandais Kimi Räikkönen (Lotus) ne s'est arrêté que deux fois, contre trois fois pour la plupart de ses rivaux, ce qui lui a permis de gagner la course.