Alors qu'il peut encore terminer sur le podium du Championnat du monde de F1, Charles Leclerc revient sur les moments forts de sa première saison avec Ferrari, la deuxième dans la catégorie, à la veille du dernier Grand Prix à Abou Dhabi.

Le Monégasque de 22 ans, qui a 11 points de retard sur l'actuel troisième Max Verstappen (Red Bull) raconte notamment avoir vécu « la meilleure semaine de (sa) vie », celle de sa victoire au Grand Prix d'Italie.

Sa première apparition en rouge lors du lancement de la saison (15 février)

« C'était un rêve devenu réalité. Je crois que n'importe quel pilote, de F1 ou non, rêve de Ferrari et c'était aussi mon cas. Être là dans ma combinaison et finalement savoir que j'allais piloter l'une des deux Ferrari, c'était un sentiment spécial. (Faire partie de la Scuderia) c'est vraiment fantastique! Ferrari est un mythe, ce sont probablement les meilleurs dans ce qu'ils font (...) et je suis très heureux d'en faire partie. »

Son premier GP en Australie (17 mars)

« Il se passait tellement de choses et tout était tellement nouveau! (...) Tout était énorme. J'ai été très impressionné par les moyens qu'a Ferrari et le niveau de professionnalisme de l'équipe. J'avais beaucoup à apprendre mais c'était une bonne expérience. »

La première de ses sept positions de tête à Bahreïn (30 mars)

« Je ne m'attendais pas à ce que ça arrive si tôt dans la saison. C'était seulement ma deuxième course et la première avait été assez compliquée. Mais la seconde s'est extrêmement bien passée, particulièrement les qualifications, donc c'était une bonne surprise! (Perdre la course à cause d'un problème de moteur) était frustrant mais, en fin de compte, ça fait partie du sport auto. J'ai vite compris la situation et je suis allé de l'avant. L'équipe m'a beaucoup soutenu après la course et avait fait un boulot incroyable tout le week-end, c'était juste malencontreux. Dans la course automobile, il y a des choses qui vous arrivent et que vous ne pouvez pas contrôler. »

La première de ses deux victoires en Belgique (1er septembre)

« C'était un week-end un peu étrange car le samedi (la veille) était une journée extrêmement triste avec la mort de l'un de mes amis (le pilote français de F2 Anthoine Hubert) dans un accident sur le circuit de Spa. C'était donc un moment doux-amer, mais ça reste ma première victoire en F1 dont je rêvais depuis que j'ai commencé le karting. Tu rêves toujours de gagner en F1 et c'est arrivé ce jour-là. Ca n'était probablement pas le meilleur week-end pour gagner là-bas à cause de ce qui c'était passé mais ça reste un moment spécial malgré tout. »

Sa deuxième victoire en Italie, la première à domicile pour la Scuderia depuis celle de Fernando Alonso en 2010 (8 septembre)

« C'était dingue, probablement la meilleure semaine de ma vie! C'est très difficile de poser des mots sur ce que j'ai ressenti sur le podium avec des centaines, des milliers de gens en-dessous de moi qui criaient mon nom et celui de Ferrari. C'était vraiment, vraiment exceptionnel. Il y avait beaucoup de pression cette semaine-là car tout le pays était derrière nous et comptait sur nous pour gagner. C'était compliqué mais je suis parvenu à garder la pression derrière moi, à me concentrer sur ce que j'avais à faire et je suis très heureux d'avoir offert ce succès à l'équipe d'abord, mais aussi à tout le pays qui nous soutenait. »