Cinq éléments à surveiller au Grand Prix de Russie
Formule 1 jeudi, 27 avr. 2017. 08:59 jeudi, 27 avr. 2017. 10:40SOTCHI, Russie - Ceux - et ce - qu'il faudra surveiller pendant le Grand Prix de Russie, quatrième manche de la saison 2017 de Formule 1, disputée dimanche sur le circuit de l'Autodrome de Sotchi :
Ferrari et Mercedes, la différence est dans les détails
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Après trois manches dans la saison 2017, il est possible de tirer les premiers enseignements du duel au sommet entre Mercedes et Ferrari. Les monoplaces allemandes, au moteur plus performant, ont l'avantage sur un tour, en qualifications. En course, les italiennes, moins gourmandes sur le plan des pneumatiques, compensent, voire prennent les devants. Dès lors, la différence se fera dans les détails. Réglages, stratégies, pilotage, « nous devons tout faire parfaitement afin d'obtenir des résultats », estimait Toto Wolff, le patron des Flèches d'argent, après le GP de Bahreïn. « La lutte avec Ferrari est extrêmement serrée, abondait jeudi à Sotchi le Finlandais de Mercedes Valtteri Bottas. Chaque élément va compter. »
Force India, force tranquille?
Outre les ogres Mercedes et Ferrari, Force India est la seule écurie dont les deux monoplaces ont marqué des points lors des trois premières courses de la saison. Pas mal pour une « privée », alors que le troisième équipe de pointe, Red Bull, n'a pas eu cette réussite. Avec 17 unités, elle pointe au quatrième rang du classement des constructeurs mais, attention, Williams n'est qu'à une longueur. Hors des circuits, toutefois, le tableau est moins rose pour Force India que ne le sont ses monoplaces: son propriétaire Vijay Mallya, dont l'Inde souhaite l'extradition dans une affaire de fraude, a été brièvement arrêté à Londres et libéré sous caution la semaine dernière. « Personnellement, je ne me concentre pas là-dessus et ça ne pose pas de problème à l'équipe », a affirmé jeudi le pilote Esteban Ocon.
Bottas dans les montagnes russes
Le remplaçant chez Mercedes du champion du monde et jeune retraité Nico Rosberg connaît un début de saison en dents de scie. Podium en Australie, sixième place seulement en Chine après une « erreur d'amateur », première position de tête de sa carrière à Bahreïn mais troisième place finale, son écurie lui ayant demandé de laisser passer Lewis Hamilton, dans un meilleur rythme. Pris dans des montagnes russes émotionnelles, le Finlandais devra avoir la tête aussi froide qu'on le raconte s'il veut rapidement aller chercher la victoire qui lui échappe depuis ses débuts en F1 en 2013. « Avec une course normale (sans les problèmes de pression des pneus qu'il a rencontrés à Bahreïn, NDLR), les bons résultats viendront », assurait-il, confiant, jeudi.
Stroll va-t-il enfin passer la ligne?
Lui cherche encore à boucler son premier Grand Prix. La recrue canadienne de Williams, Lance Stroll, a été victime d'un incident mécanique en Australie, d'une sortie de piste en Chine et d'un accrochage à Bahreïn avec l'Espagnol Carlos Sainz Jr, jugé responsable par les commissaires de course et qui a écopé d'une pénalité de trois places sur la grille en Russie. Le pilote de 18 ans ne semble pas paniquer pour autant, mais passer enfin la ligne d'arrivée serait pour lui un bon signe, alors que certains questionnent la légitimité de ce fils de milliardaire.
Les développements vont-ils changer la donne?
L'arrivée de la F1 en Europe, après deux jours d'essais à Bahreïn la semaine passée, annonce les premiers développements significatifs sur les monoplaces. Et pourquoi pas une redistribution des cartes entre les forces en présence? Qui des favoris Mercedes et Ferrari progressera le mieux? Red Bull, pour l'heure en retrait mais qui annonce une monoplace largement remaniée pour le GP d'Espagne mi-mai, pourra-t-elle s'en rapprocher? Qui de Force India, Williams ou Toro Rosso saura tirer son épingle du jeu derrière les trois équipes de pointe? McLaren, en délicatesse avec son moteur Honda, pourra-t-elle rattraper une partie du retard déjà accumulé?