Lance Stroll veut éviter la détresse psychologique après ses trois abandons
Formule 1 mardi, 18 avr. 2017. 14:42 samedi, 14 déc. 2024. 08:01L'entrée du Montréalais Lance Stroll au sein de l'élite de la course automobile ne s'est pas fait sans heurts, alors que la recrue de l'écurie Williams a été contraint à l'abandon à chacune de ses trois premières épreuves.
Un malfonctionnement des freins de sa voiture a eu raison de lui à Melbourne, tandis qu'en Chine et à Bahreïn, ce sont plutôt des collisions avec des rivaux qui lui ont valu de rentrer aux puits bredouille.
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Même s'il emmagasine de l'expérience, Stroll réalise qu'il doit faire sa propre chance et contribuer à la récolte de points de son équipe le plus vite possible. Ses frustrations ne mèneront pas à une déstresse psychologique, soutient le principal intéressé.
« C'est frustrant, mais je n'ai pas le choix. Je dois passer par-dessus », a expliqué le jeune athlète, mardi, à Bahreïn.
« Il n'y a rien que je puisse faire. On doit simplement rester concentrés et le vent tournera en votre faveur, a-t-il précisé, avant d'ajouer que de piloter en Formule 1 « est 90 % mental » et que « si tu n'as pas la capacité de faire une croix sur ce type de malchances, tu n'as pas choisi le bon sport ».
« Ce serait assez ridicule si je baissais les bras après trois courses en F1. »
Pour l'aider à retirer le positif de son expérience jusqu'à présent, Stroll préfère se concentrer sur ce qu'il a fait de bien, dont sa performance en Q3 lors de la séance de qualifications du Grand Prix de Chine.
« On a été malchanceux, carrément. Pour les ennuis de freins en Australie, il n'y avait rien à faire. En Chine, il est arrivé le genre d'incident qui se produit en piste, et à Bahreïn, ce qui est arrivé était aussi une malchance. C'est aussi simple que ça », a-t-il insisté.
« Il y a eu plusieurs aspects positifs sur lesquels bâtir au cours de ses quelques épreuves, et d'autres sur lesquels il faut progresser. On a l'impression d'avancer à chaque course. »
« On doit poursuivre de l'avant. Ce sera un long calendrier : nous ne sommes pas allés en Europe encore, où ce sera plus facile pour moi puisqu'il s'agira de tracés sur lesquels j'ai déjà piloté par le passé », a conclu le jeune homme de 18 ans.