MONTE-CARLO, Monaco – Le Grand Prix de France de Formule 1, dont le contrat actuel arrive à échéance en fin d'année, est favorable à une alternance avec une autre course une année sur deux, a annoncé vendredi son président Christian Estrosi.

« Je suis plutôt conquis à l'idée que faire une édition tous les deux ans, ça a vraiment du sens pour monter en grade, monter en niveau par rapport à d'autres Grands Prix sur la planète », a défendu M. Estrosi.

À l'issue sa rencontre avec le PDG de la F1 Stefano Domenicali en marge du GP de Monaco, M. Estrosi a déclaré « confirmer qu'au terme de l'édition 2022 le 24 juillet, Monsieur Domenicali a dit un oui de principe à ce que nous ayons une prochaine édition ».

« Il a dit que dans le calendrier de la F1, la France y figure sur un modèle qui doit évoluer puisque eux-mêmes discutent avec plusieurs autres rendez-vous dans le calendrier – sur le fait que tout le monde n'aurait pas forcément un Grand Prix tous les ans », a poursuivi celui qui est également maire de Nice.

Comme le GP de Belgique ou le GP de Monaco, la manche française n'est pas encore assurée d'être au calendrier l'année prochaine, menacée de disparaître au bénéfice de nouvelles courses.

Concurrencés par les nouveaux venus américains, d'Asie et du Moyen-Orient – qui paient leur arrivée au prix cher (55 millions de dollars par an pour l'Arabie saoudite contre 15 seulement pour Monaco, selon la presse spécialisée) – ces circuits voient émerger l'idée d'une alternance, une année sur deux, pour ne pas disparaître totalement.

La F1 avait fait son retour en France en 2018 sur le circuit Paul-Ricard du Castellet (Var), après dix ans d'absence sur les terres françaises.

Christian Estrosi table sur le mois de septembre pour une réponse officielle concernant l'avenir de la course, qui bénéficie par ailleurs du soutien du gouvernement français.