Le visage de la Formule 1 pourrait considérablement changer lorsque le monde se sortira de la pandémie de coronavirus, a lancé le président de la Fédération internationale de l’automobile.

Alors que les instances dirigeantes du sport automobile tentent par tous les moyens de diminuer les coûts souvent qualifiés d’astronomiques, Jean Todt a déclaré qu’il ne peut garantir que les dix écuries du plateau seront toutes de retour sur la grille de départ l’année prochaine.

« Pour le moment, je ne peux qu’espérer que tout le monde sera de retour, a mentionné Todt au cours d’une entrevue exclusive accordée au site Internet spécialisé motorsport.com jeudi.

« C’est pourquoi il faut prendre le temps d’écouter tout le monde. Même les plus grosses [écuries], il ne faut rien tenir pour acquis. Nous devons être humbles, car la course automobile n’est pas essentielle dans une société. C’est pourquoi nous devons prendre les bonnes décisions. »

La FIA et les dirigeants des équipes de F1 participeront à une conférence téléphonique vendredi pour discuter d’une autre réduction de budget qui s’ajouterait à celle de 150 millions $ par an décidée plus tôt. La FIA serait d’ailleurs déterminée à réduire encore plus les coûts des écuries.

Mais la tâche risque d’être compliquée, car il y a de la résistance parmi les équipes. Ferrari et Red Bull ont déjà fait savoir qu’ils seraient dans l’obligation de congédier certains employés si leur budget était encore réduit. C’est pourquoi Todt est la recherche d’une nouvelle solution.