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Impuissant lors des cinq dernières courses face au leader du championnat Max Verstappen (Red Bull), Lewis Hamilton (Mercedes) veut profiter de son Grand Prix de Grande-Bretagne et de ses supporters pour se relancer dans la course au titre en Formule 1.

« Home sweet home », à condition de rester maître en sa demeure. Pour Hamilton, cette 10e manche de la saison à domicile est à quitte ou double: soit il stoppe l'hémorragie, soit il laisse Verstappen s'envoler.

Le Britannique de 36 ans, sept fois vainqueur ici à Silverstone, un record, compte 32 points de retard sur son jeune adversaire néerlandais, installé confortablement dans son nouveau fauteuil de leader du championnat du monde, à 23 ans.

Vainqueur quatre fois lors des cinq dernières courses, Verstappen a seulement dû laisser la victoire en Azerbaïdjan à cause d'un problème soudain à un pneu. Et même là, c'est un pilote Red Bull, Sergio Pérez, qui s'est imposé. Pour Hamilton, il faut remonter à 2016 pour retrouver une telle série de cinq échecs consécutifs.

Le Britannique a laissé le Batave faire le plein, notamment à Spielberg, où il vient de gagner deux fois en terrain conquis: le circuit Red Bull Ring est la propriété de son écurie et les fans néerlandais étaient venus en masse teinter d'orange les tribunes.

140 000 spectateurs

Ce week-end, les rôles sont inversés. Malgré le rebond de l'épidémie de Covid-19 dans le pays, le GP de Grande-Bretagne se déroulera devant une foule attendue de 140.000 personnes acquise à leur chouchou Hamilton, qui vient de prolonger son contrat avec Mercedes jusqu'en 2023 - et à ses prometteurs compatriotes Lando Norris (McLaren) et George Russell (Williams). 

Pas de quoi faire trembler Verstappen : « Le public britannique aime le sport automobile en général, (...) même si je sais qu'ils vont soutenir les Britanniques. J'espère simplement que la course sera passionnante pour eux aussi ». 

Passionnante, ce n'est pas ce qui colle le mieux à ses récentes victoires faciles. Et comme pour l'Euro de foot, perdu à Wembley contre l'Italie, l'Angleterre d'Hamilton pourrait à nouveau s'incliner chez elle... à moins que Mercedes n'ait trouvé la recette miracle à Brackley, son QG à dix minutes du circuit.

En attendant, Sir Lewis est le boss de Silverstone. Victorieux en 2008 avec McLaren puis six fois depuis 2014 avec Mercedes, il a vu son palmarès reconnu par le temple britannique de la course, qui a renommé en début d'année « Hamilton » la ligne droite de départ.

Courir sur celle-ci «sera un moment spécial pour Lewis et toute l'équipe», explique son patron d'écurie, Toto Wolff. « Je n'ai pas d'autre exemple d'un pilote en activité honoré de cette façon par un circuit - c'est une preuve de ce que Lewis a accompli dans ce sport ».

Détenteur entre autres des records de victoires, de pole positions (100) et de podiums (171), il peut remporter son 99e Grand Prix dimanche.

Première course sprint de l'histoire

Avant cela, il se battra pour gagner la première course sprint de l'histoire de la F1, une épreuve de 100 km et une demi-heure testée samedi. Si le Grand Prix reste la grand-messe dominicale, tout le reste du week-end est chamboulé par ce nouveau format censé dynamiser le sport et qui doit être testé à deux autres reprises cette saison. 

Après une habituelle première heure d'essais libres vendredi après-midi, les qualifications classiques auront lieu quelques heures plus tard. Elles permettront d'établir la grille de départ de la course sprint, samedi après-midi, qui déterminera à son tour la grille du GP de dimanche.

Couru après une 2e heure d'essais samedi, le sprint distribuera par ailleurs des points pour le championnat aux trois premiers (3, 2 et 1). 

Pour lancer cette nouveauté qu'elle espère développer, la F1 convoque son histoire avec le choix de Silverstone, loin d'être anodin. C'est ici qu'a eu lieu le premier Grand Prix de l'histoire du championnat du monde, en 1950.