ABOU DHABI, Émirats arabes unis - Le sextuple champion du monde de Formule 1 Lewis Hamilton ne semble pas fermer la porte à un avenir avec l'écurie Ferrari, lorsqu'il a refusé de nier avoir rencontré son président, John Elkann.

Le journal italien La Gazzetta dello Sport a rapporté samedi que le pilote de chez Mercedes avait rencontré Elkann à deux reprises cette année et que les deux hommes avaient discuté de la possibilité que Hamilton remplace Sebastian Vettel chez Ferrari à partir de 2021.

Vettel, quadruple champion du monde de Formule 1, et Hamilton n'ont toujours pas renégocié leur contrat se terminant en 2020.

Hamilton s'est fait poser la question, après avoir remporté le Grand Prix d'Abou Dhabi, dimanche, s'il avait rencontré Elkann.

« Évidemment, tout ce qui se passe derrière les portes closes reste privé, a affirmé Hamilton. Pendant plusieurs années, je n'ai jamais considéré d'autres options parce que Mercedes et moi regardions de l'avant, sur le même chemin. Nous sommes toujours sur cette voie et très peu de choses vont faire changer ça. »

Le pilote a ajouté qu'il n'y avait rien de mal à tâter le pouls avant de dire que le dirigeant de Mercedes, Toto Wolff, regardait lui aussi ses options pour l'avenir de l'écurie.

Le passage de Hamilton chez Mercedes a offert aux Flèches d'argent des succès inégalés.

Sous la tutelle de Wolff, le Britannique a gagné cinq championnats des pilotes, qui ont été ajoutés à son premier titre, obtenu en 2008 avec McLaren. L'avenir de Wolff est aussi indécis. Des rapports mentionnent qu'il pourrait changer de rôle au sein de la Formule 1.

Le dirigeant de Ferrari, Mattia Binotto, a qualifié Hamilton "d'excellent pilote", vendredi, ajoutant que le fait qu'il soit disponible en 2021 ne pouvait que rendre l'écurie heureuse.

"Je crois que c'est le premier compliment que je reçois de la part de Ferrari en 13 ans, a exprimé Hamilton. Ç'a pris toutes ces années avant de retenir leur attention. J'en suis reconnaissant. Ce n'est jamais une perte de temps d'être gentil envers quelqu'un."

Wolff s'est fait demander après la course de dimanche quelles étaient les chances de voir Hamilton rester chez Mercedes.

"Je les évaluerais à 75 pour cent, a-t-il déclaré. Il y a un 25 pour cent que nous ne pouvons contrôler. Nous verrons comment les prochains mois se dérouleront."

Wolff n'a pas encore amorcé les négociations de contrat avec Hamilton, bien que les négociations précédentes étaient plutôt passées sous le radar et avaient été cordiales.

Hamilton empocherait plus de 50 millions $ US par année chez Mercedes. Ferrari semble toutefois prête à faire augmenter ce montant, surtout que l'écurie italienne n'a pas gagné un championnat du monde depuis 2007, alors que Kimi Raikkonen avait réalisé l'exploit. Ferrari n'a également pas remporté un championnat des constructeurs depuis 2006.

Un titre, mais des défis pour Mercedes