Le pilote de l'équipe Red Bull Max Verstappen a consacré une journée de ses vacances hivernales à faire... des travaux publics au Maroc.

Verstappen s'est soumis à cette tâche samedi dernier, dans le cadre de la sanction qui lui a été imposée par la Fédération internationale de l'automobile (FIA) à la suite de sa prise de bec avec l'ex-pilote de Force India Esteban Ocon après le Grand Prix du Brésil l'an dernier.

En conséquence, la FIA a sanctionné Verstappen « de manière éducative et informative », en lui imposant deux journées de « travaux publics » d'ici les six prochains mois.

Le pilote âgé de 21 ans a donc agi à titre d'observateur auprès des commissaires de course lors de la deuxième étape du calendrier de Formule E à Marrakech, au Maroc.

« Ç'a été constructif, a admis le pilote Red Bull. C'était bien de voir ce qui se trame dans les coulisses. Habituellement, nous ne passons pas la journée entière avec les commissaires. »

Les deux hommes ont été impliqués dans un accrochage en fin de course à Interlagos, en novembre dernier. Ocon, un retardataire, a provoqué un tête-à-queue du meneur, Verstappen, le privant éventuellement de la victoire, qui est plutôt allée au Britannique Lewis Hamilton.

Verstappen, furieux, s'est lancé à la poursuite du Français dans les paddocks, une fois la course terminée. Après l'avoir rejoint, il l'a enguirlandé, puis l'a bousculé physiquement. Selon la FIA, le Néerlandais « a initié l'altercation » avant de « pousser ou frapper Ocon avec puissance au torse à maintes reprises », un comportement qu'elle juge inapproprié pour un athlète.

La FIA n'a toujours pas précisé la date de sa deuxième et dernière journée de « travaux publics ».