BAKOU, Azerbaïdjan - Le meneur au classement de la Formule Un, Nico Rosberg, se demande si l'organisme qui régit son sport a accordé plus d'importance à du tape-à-l'oeil qu'à la sécurité des pilotes en approuvant le tracé routier de Bakou, site d'un Grand Prix inaugural, ce week-end.

Les murs rapprochés du parcours serpentant la capitale de l'Azerbaïdjan visent à contraster les lignes modernes des bolides avec des bâtiments datant du 12e siècle.

Bien que certains pairs aient décrit le tracé comme unique et excitant, jeudi, Rosberg était moins emballé lorsque questionné sur la proximité des murs et des barrières, et sur le fait que plusieurs virages offrent peu d'espace en cas de sortie de piste.

« C'est un peu une inquiétude pour les sorties de piste, a dit Rosberg. Il y a deux ou trois virages qui ne paraissent pas bien, ce qui n'est pas super. Je fais confiance à la FIA. Ils ont les calculs et les simulateurs. J'espère qu'ils les ont respectés mais j'en doute un peu, en regardant ces virages-là. »