WIESBADEN, Allemagne - Le nouveau champion du monde de Formule 1 Nico Rosberg (Mercedes) a admis mercredi que sa relation avec Lewis Hamilton, son coéquipier actuel, serait « toujours difficile », mais que le fait de le connaître depuis l'enfance aidait à surmonter les moments de tension.

Notre relation « restera toujours difficile. Nous sommes toujours des rivaux. Mais le fait de nous connaître depuis l'enfance, ça aide dans les phases difficiles », a déclaré l'Allemand devant la presse de sa ville natale de Wiesbaden, à qui il avait donné rendez-vous mercredi matin.

Interrogé à plusieurs reprises sur l'attitude de Hamilton, qui a volontairement ralenti l'allure dimanche pour tenter de le piéger dans les derniers tours du GP d'Abou Dhabi, Rosberg a cherché à désamorcer la polémique: « Je trouve dommage qu'on parle autant de ça. [...] Je peux aussi comprendre Lewis, c'est un guerrier, le titre mondial était en jeu. On peut comprendre que ça dépasse parfois un peu les limites, quand on se bat pour le titre mondial ».

Et lui, qu'aurait-il fait à la place de Hamilton? « C'est trop hypothétique. Pour moi ça n'a pas de sens de commenter autant cette histoire », a conclu le champion de 31 ans.

Hamilton, en tête de la course, a ralenti volontairement dans l'espoir de freiner Rosberg, deuxième et lui-même talonné par Vettel et Verstappen. Si ces deux pilotes avaient réussi à doubler Rosberg, Hamilton aurait été sacré champion du monde.