Quatre éléments à surveiller au Grand Prix du Canada
Grand Prix du Canada jeudi, 7 juin 2018. 09:32 jeudi, 7 juin 2018. 14:19Plateau des pilotes (1re partie) - Plateau des pilotes (2e partie)
MONTRÉAL – Ceux – et ce – qu'il faudra surveiller pendant le Grand Prix du Canada, 7e manche du Championnat du monde de Formule 1, dimanche sur le circuit Gilles-Villeneuve à Montréal.
Verstappen en quête de rédemption
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À trop en vouloir, on finit par faire des erreurs. Le féroce Max Verstappen l'apprend à ses dépens depuis le début de saison. Dernier couac en date, le plus jeune pilote à avoir remporté un GP de F1 s'est privé de participer aux qualifications de la précédente course, à Monaco, en accidentant sa monoplace lors des essais libres 3. Le Néerlandais de 20 ans est donc une nouvelle fois en quête de rédemption cette fin de semaine, d'autant qu'il espère aussi « compenser » son abandon après dix tours seulement l'an dernier, suite à une panne. Mais pas question pour autant de changer de style. « J'ai fait quelques erreurs, surtout à Monaco et en Chine, mais ça n'a pas de sens de continuer à en parler, a-t-il balayé en conférence de presse jeudi. Je suis fatigué de tous les commentaires qui disent que je devrais changer mon approche. Je ne le ferai jamais parce que cela m'a amené là où je suis. »
Alonso en quête d'endurance
Dans les jours à venir, Fernando Alonso va devoir faire preuve d'endurance. L'Espagnol, qui dispute en parallèle les Championnats du monde de F1 avec McLaren et d'endurance (WEC) avec Toyota, aborde au Canada sa dernière course avant son monument de la saison : les 24 Heures du Mans, les 16 et 17 juin, qu'il espère remporter dès sa première participation. « Nando » s'est mis dans les meilleures dispositions en signant le chrono le plus rapide de la journée test des 24 Heures dimanche. « J'ai découvert la piste, c'est nouveau, c'est une double dose travail mais j'aime ça. C'est difficile en termes de "timing" mais c'est ce que j'aime, piloter et courir », a-t-il commenté jeudi. Il espérera rester sur cette lancée avec un bon résultat à Montréal, pour son 300e GP (« un nombre spécial, 18 saisons et deux titres de champion du monde, mes meilleurs souvenirs »), après avoir été contraint à l'abandon par un problème mécanique à Monaco.
Haas en quête d'oubli
« Le bonheur, c'est d'avoir enfin Monaco derrière soi » : voici le slogan choisi par Haas pour la manche canadienne. Incapable de trouver le rythme au pied du Rocher, l'équipe américaine, pourtant l'une de celles qui a le plus progressé depuis l'année dernière, avait dû se contenter des 18e et 19e places sur la grille et des 13e et 15e places finales. Pour retrouver les positions dans le top-10 auxquelles elle aspire, Haas apporte pour la première fois cette saison d'importantes modifications à son châssis, pour « gagner en vitesse », dixit le directeur d'équipe Guenther Steiner. Son pilote français Romain Grosjean, dans une mauvaise passe qui a culminé dans deux crashs en Azerbaïdjan et en Espagne, voudra enfin marquer ses premiers points sur un tracé sur lequel il a terminé 2e en 2012.
Les jeunes loups français en quête de lumière
Ils ont brillé à Monaco en prenant les premières places à leur portée derrière les pilotes des équipes de pointe Red Bull, Ferrari et Mercedes. Sixième et septième en Principauté, les ambitieux jeunes français Esteban Ocon (Force India), 21 ans, et Pierre Gasly (Toro Rosso), 22 ans, espérons encore une fois se montrer au Canada. « L'an dernier, nous avions eu une bonne fin de semaine à Montréal, à lutter avec les Ferrari et terminer sur un bon résultat (6e, NDLR). Nous sommes généralement performants sur ce type de piste, donc j'espère que nous allons continuer sur notre élan et marquer des points », souhaite Ocon. Pour Gasly, qui n'a jamais posé une roue sur le circuit Gilles-Villeneuve, les perspectives sont plus incertaines...