MONZA, Italie - Ceux et ce qu'il faudra surveiller lors du Grand Prix d'Italie, 8e manche du Championnat du monde de Formule 1, sur le circuit de Monza de vendredi à dimanche, toujours à huis clos:

Ferrari sans les tifosis

La Scuderia arrive à Monza dans une très mauvaise passe mais n'aura pas à affronter le courroux des tifosis, tenus écartés du circuit pour cause de coronavirus. Charles Leclerc et Sebastian Vettel, qui s'apprête à quitter le navire, ont évolué en fond de peloton la semaine dernière à Spa et auront à coeur de montrer qu'ils peuvent encore se battre pour les points. Ferrari apporte à Monza une nouvelle configuration aérodynamique qui pourrait lui permettre de mieux exploiter les caractéristiques du très rapide circuit italien. La fin du «party mode» et de la puissance supplémentaire pour les essais pourrait désavantager les Mercedest, mais les Ferrari semblent maintenant beaucoup trop loin pour pouvoir en profiter.

La confirmation pour Renault?

L'écurie française a connu son meilleur résultat depuis longtemps en Belgique il y a une semaine avec la 4e place de Daniel Ricciardo et la 5e d'Esteban Ocon. Il lui faudra confirmer à Monza, un autre circuit très rapide pour pouvoir espérer dépasser Ferrari au classement provisoire du championnat du monde constructeurs, l'écurie italienne n'étant qu'à deux points devant elle. Ricciardo évoque des nouveaux réglages qui ont libéré le potentiel des Renault, mais fonctionneront-ils aussi bien à Monza qu'à Spa avec un éventuel podium à la clé ?

La dernière chance de Bottas?

Le Finlandais n'est que 3e au championnat alors qu'il dispose certainement de la meilleure voiture du plateau puisque c'est la même que celle de Lewis Hamilton. Il est désormais mené cinq victoires à une par son coéquipier sur lequel il compte 50 points de retard. Il doit aussi résister à Max Verstappen et sa Red Bull qui est à trois points devant lui. Désormais assuré de rester chez Mercedes l'année prochaine, Bottas doit prouver que son rôle ne se résume pas à celui de porteur d'eau.

La dernière de Claire Williams

La fille du fondateur de l'écurie Frank Williams a annoncé jeudi qu'elle passerait la main après Monza, un fonds d'investissement américain ayant racheté l'écurie britannique il y a une dizaine de jours. Son départ intervient alors que les Williams remontent peu à peu la pente après avoir touché le fond l'an dernier. Mais, depuis 2013, elle aura présidé à une lente descente aux enfers pour un des noms les plus célèbres de la F1 qui doit maintenant redorer son blason avec de nouveaux dirigeants. C'était aussi la seule femme à occuper aujourd'hui un poste de direction d'écurie dans la discipline suprême du sport automobile.