Un autre épisode de la rivalité Vettel-Leclerc?
Formule 1 jeudi, 28 nov. 2019. 07:52 vendredi, 13 déc. 2024. 17:40ÉMIRATS ARABES UNIS - Après l'accrochage qui les a mis hors course au Brésil, la rivalité entre Sebastian Vettel et Charles Leclerc chez Ferrari promet d'être l'un des ingrédients du dernier Grand Prix de la saison de F1 à Abou Dhabi ce week-end.
Depuis le GP inaugural en Australie, où Leclerc demandait déjà à dépasser son aîné, la rivalité entre le jeune ambitieux et le quadruple champion du monde 2010-2013 n'a cessé de s'intensifier.
À Bahreïn, le Monégasque a ignoré les consignes pour doubler son équipier. En Italie, il ne lui a pas donné l'aspiration attendue en qualifications et a signé une pole qui serait sinon revenue à l'Allemand. En Russie, une stratégie hasardeuse a semé la zizanie entre les deux.
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La tension a culminé à Interlagos (Brésil) mi-novembre. Lors d'une tentative de dépassement du plus jeune sur son aîné, ce dernier a résisté, leurs monoplaces se sont touchées, et tous deux ont abandonné.
Il sera donc intéressant de voir quel visage leur lutte de pouvoir prendra sur le circuit de Yas Marina.
En effet, comme le fait remarquer Leclerc, avec les titres mondiaux attribués au Britannique Lewis Hamilton et à son écurie Mercedes, « lors de cette course, tout le monde donne son maximum car la plupart des pilotes n'a rien à perdre ».
Leur accrochage a sorti Vettel, qui vient de devenir père pour la troisième fois, de la bataille pour la troisième place du championnat. Le Monégasque, par contre, peut encore mathématiquement terminer sa deuxième saison en F1, la première avec la Scuderia, dans le top-3. Il accuse onze points de retard sur l'actuel troisième, le Néerlandais Max Verstappen (Red Bull).
Au revoir pour Hülkenberg et Kubica
Derrière eux, la lutte la plus serrée est celle pour la sixième position, avec les invités surprise du podium brésilien, le Français Pierre Gasly (Toro Rosso) et l'Espagnol Carlos Sainz Jr (McLaren), à égalité avec 95 points, talonnés par le Thaïlandais Alexander Albon (Red Bull) avec 84 unités.
Chez les constructeurs, les quatre premières places sont acquises à Mercedes, Ferrari, Red Bull et McLaren, mais huit points seulement séparent Renault, cinquième, de Toro Rosso, sixième, et Alfa Romeo, huitième, n'est qu'à dix longueurs de Racing Point, septième.
Or plus haute est la position d'une écurie au championnat, plus importante est la part des revenus commerciaux générés par la F1 qui lui est redistribuée.
On aura également un regard ce week-end vers l'Allemand Nico Hülkenberg (Renault) et le Polonais Robert Kubica (Williams), pour qui ce pourrait bien être le dernier GP faute de disposer d'un volant l'an prochain.
Hülkenberg est remplacé par le Français Esteban Ocon, qui prendra ses fonctions dès les essais de fin de saison mardi et mercredi sur le même circuit. Le Canadien Nicholas Latifi a lui été officialisé chez Williams jeudi. Il a officié cette saison en Formule 2 et comme pilote de réserve pour l'écurie britannique.
Mauvaise nouvelle, enfin, pour le Finlandais Valtteri Bottas (Mercedes): il prendra le départ en fond de grille dimanche après un changement de moteur au-delà du quota autorisé par saison suite à sa panne à Sao Paulo.
Il peut toutefois être rassuré par le fait que le GP d'Abou Dhabi, qui requiert de s'adapter à des conditions changeantes avec la tombée de la nuit, réussit particulièrement bien à son équipe. Depuis 2014, les Flèches d'argent ont dominé sans discontinuer qualifications et courses!