Ferrari continue de faire jaser
Course mardi, 3 mai 2005. 11:28 samedi, 14 déc. 2024. 13:03
PARIS (AFP) - En poussant Fernando Alonso dans ses retranchements au Grand Prix de Saint-Marin, Michael Schumacher a relancé le championnat du monde de Formule 1 dominé sans partage par Renault, mais les efforts de Ferrari pour revenir au plus haut niveau sont jugés déloyaux par la concurrence.
"Nous sommes de retour au sommet, nous nous battons de nouveau pour le titre mondial !", annonce l'Allemand.
"Imola a prouvé qu'on pouvait gagner", prévient le septuple champion du monde, qui, juste après l'arrivée, avait déclaré "en avoir donné pour son argent" à Alonso.
Après un début de saison en fanfare, l'Espagnol s'annonce comme l'héritier du trône de la F1. Mais quand y accèdera-t-il ?
Pour la première fois depuis le début de la saison, Alonso a dû lutter sur la piste pour remporter sa troisième victoire consécutive, la quatrième de Renault après le succès de Giancarlo Fisichella en ouverture de saison en Australie.
La Renault d'Alonso a certes gagné mais, sur la piste, la Ferrari de Schumacher roulait beaucoup plus vite et seule la volonté de l'Allemand d'assurer de gros points après trois courses calamiteuses (2 points seulement en trois GP) l'a retenu de lancer des attaques franches contre l'Espagnol.
"Surpris"
Il n'empêche ! Le septuple champion du monde est remonté sur ses grands chevaux. Il a fait la preuve que sa nouvelle monoplace F2005 était bien l'arme redoutable annoncée: jusqu'à ce qu'il le rattrape pour 12 derniers tours blotti dans son aspiration, Schumacher reprenait plus d'une seconde au tour à Alonso.
"J'ai été moi-même surpris de la vitesse à laquelle je suis revenu sur Jenson Button (alors deuxième). Si j'avais pu le passer encore plus tôt, j'aurais peut-être eu une chance de gagner la course", raconte un "Schumi" retrouvé.
Au volant d'une monoplace désormais très compétitive, le meilleur pilote du monde devrait enfin être en mesure de donner la réplique au jeune conquistador.
Ce retour au premier plan a été rendu possible par "l'incroyable travail fourni par l'ensemble de l'équipe qui a travaillé nuit et jour sans compter les heures", note le champion.
Et c'est justement cette dose de travail qui est dénoncée comme de la concurrence déloyale par un plateau irrité.
Toutes les écuries respectent en effet un "gentlemen's agreement" sur la limitation des essais privés à 30 jours durant la saison à des fins de diminution des coûts pharaoniques de la discipline... sauf Ferrari qui aligne les kilomètres.
"Inévitable"
La Scuderia se justifie en arguant qu'elle est désavantagée au niveau pneumatique puisqu'elle est le seul top-team équipé par Bridgestone.
"Bientôt, ils tourneront même la nuit !", entendait-on chez un constructeur concurrent dans le paddock d'Imola.
C'est que, tandis que le plateau était réuni pour le Grand Prix de Saint-Marin, à quelques kilomètres de là à Maranello, mais aussi à Monza, les Ferrari tournaient, et tournaient...
"D'un côté, il aurait été parfaitement antisportif que Ferrari gagne (à Imola) alors que nous nous sommes volontairement handicapés (en limitant les essais privés) pour contenir les coûts", a même lancé le directeur exécutif de BAR-Honda, Nick Fry, ravi qu'Alonso ait résisté à Schumacher.
Selon Fry, Ferrari a accumulé 85% de kilomètres de plus que BAR-Honda qui est pourtant l'écurie qui a le plus tourné en essais privés.
Aussi, selon lui, "Ferrari va bientôt commencer à gagner car vous ne pouvez pas faire autant d'essais avec autant de moyens sans en retirer un avantage par rapport au reste d'entre nous. Il était inévitable qu'il reviennent."
"Nous sommes de retour au sommet, nous nous battons de nouveau pour le titre mondial !", annonce l'Allemand.
"Imola a prouvé qu'on pouvait gagner", prévient le septuple champion du monde, qui, juste après l'arrivée, avait déclaré "en avoir donné pour son argent" à Alonso.
Après un début de saison en fanfare, l'Espagnol s'annonce comme l'héritier du trône de la F1. Mais quand y accèdera-t-il ?
Pour la première fois depuis le début de la saison, Alonso a dû lutter sur la piste pour remporter sa troisième victoire consécutive, la quatrième de Renault après le succès de Giancarlo Fisichella en ouverture de saison en Australie.
La Renault d'Alonso a certes gagné mais, sur la piste, la Ferrari de Schumacher roulait beaucoup plus vite et seule la volonté de l'Allemand d'assurer de gros points après trois courses calamiteuses (2 points seulement en trois GP) l'a retenu de lancer des attaques franches contre l'Espagnol.
"Surpris"
Il n'empêche ! Le septuple champion du monde est remonté sur ses grands chevaux. Il a fait la preuve que sa nouvelle monoplace F2005 était bien l'arme redoutable annoncée: jusqu'à ce qu'il le rattrape pour 12 derniers tours blotti dans son aspiration, Schumacher reprenait plus d'une seconde au tour à Alonso.
"J'ai été moi-même surpris de la vitesse à laquelle je suis revenu sur Jenson Button (alors deuxième). Si j'avais pu le passer encore plus tôt, j'aurais peut-être eu une chance de gagner la course", raconte un "Schumi" retrouvé.
Au volant d'une monoplace désormais très compétitive, le meilleur pilote du monde devrait enfin être en mesure de donner la réplique au jeune conquistador.
Ce retour au premier plan a été rendu possible par "l'incroyable travail fourni par l'ensemble de l'équipe qui a travaillé nuit et jour sans compter les heures", note le champion.
Et c'est justement cette dose de travail qui est dénoncée comme de la concurrence déloyale par un plateau irrité.
Toutes les écuries respectent en effet un "gentlemen's agreement" sur la limitation des essais privés à 30 jours durant la saison à des fins de diminution des coûts pharaoniques de la discipline... sauf Ferrari qui aligne les kilomètres.
"Inévitable"
La Scuderia se justifie en arguant qu'elle est désavantagée au niveau pneumatique puisqu'elle est le seul top-team équipé par Bridgestone.
"Bientôt, ils tourneront même la nuit !", entendait-on chez un constructeur concurrent dans le paddock d'Imola.
C'est que, tandis que le plateau était réuni pour le Grand Prix de Saint-Marin, à quelques kilomètres de là à Maranello, mais aussi à Monza, les Ferrari tournaient, et tournaient...
"D'un côté, il aurait été parfaitement antisportif que Ferrari gagne (à Imola) alors que nous nous sommes volontairement handicapés (en limitant les essais privés) pour contenir les coûts", a même lancé le directeur exécutif de BAR-Honda, Nick Fry, ravi qu'Alonso ait résisté à Schumacher.
Selon Fry, Ferrari a accumulé 85% de kilomètres de plus que BAR-Honda qui est pourtant l'écurie qui a le plus tourné en essais privés.
Aussi, selon lui, "Ferrari va bientôt commencer à gagner car vous ne pouvez pas faire autant d'essais avec autant de moyens sans en retirer un avantage par rapport au reste d'entre nous. Il était inévitable qu'il reviennent."