Ferrari crée la surprise
Course samedi, 15 juil. 2006. 11:15 mercredi, 11 déc. 2024. 05:56
MAGNY-COURS (AFP) - Dominés depuis les premiers essais libres, les pilotes Ferrari ont créé la surprise samedi en accaparant la première ligne de la grille de départ du Grand Prix de France de Formule 1, programmé dimanche à Magny-Cours (Centre), Michael Schumacher devançant Felipe Massa.
Au-delà de la 68e position de pointe de l'Allemand, du troisième doublé en qualifications de la Scuderia cette saison, les Ferrari se sont montrées plus rapides qu'on ne le pensait et leurs pneus Bridgestone plus efficaces que prévu face aux Michelin. Sur la lancée du GP des Etats-Unis, avec une marge nettement inférieure cependant.
Ainsi, seul le champion du monde Fernando Alonso (Renault), auteur du troisième temps, a-t-il réussi à hisser une monoplace chaussée de Michelin parmi les cinq meilleurs temps des qualifications.
Car les Toyota de Jarno Trulli (4e temps) et Ralf Schumacher (5e temps) ont confirmé samedi leurs bonnes prestations d'il y a quinze jours aux Etats-Unis.
"Au vu des résultats, par ces températures les Bridgestone semblent bien marcher", constate Alonso en référence à la chaleur caniculaire qui étouffe Magny-Cours (35°C samedi durant les qualifications).
"Constance"
"Mais nous verrons en course la constance des pneumatiques", poursuit l'Espagnol, espérant que les Michelin se montreront supérieurs à l'usure.
La joie contenue de Schumacher semble donner raison aux espoirs d'Alonso.
"Tout dépend des stratégies et des quantités d'essence embarquées, mais la course devrait être intéressante", commente le septuple champion du monde.
Avec 19 points de retard sur son rival Alonso au Championnat, l'Allemand compte sur le circuit français comme sur un allié: si le tracé de Magny-Cours plait aux pilotes pour sa diversité, les dépassements y sont néanmoins une denrée rare.
Aussi, ce week-end, la pole position était-elle un objectif prioritaire de Schumacher, qui a profité vendredi soir du concert donné par le bassiste historique de Pink Floyd, Roger Waters, pour se détendre en famille... Ferrari.
"Dans notre situation, nous devons gagner, là est ma motivation ", explique Michael Schumacher qui a connu une alerte samedi matin lorsque des flammes sortant de son échappement ont interrompu sa troisième séance d'essais libres.
De son côté, Alonso, qui a plus les moyens de gérer les hauts et les bas de son écurie face à la concurrence, s'estime "content" de cette troisième position sur la grille.
"Top 3"
"J'ai fait mon maximum et les temps des Ferrari prouvent qu'elles ne pouvaient être battues sur un tour", assure-t-il.
Pour Alonso, après la relative déconvenue d'Indianapolis, "l'important était de revenir dans le top 3". Pour le reste, il se dit "confiant".
Et ce, malgré la présence de la seconde Ferrari, de Felipe Massa, entre Schumacher et lui au départ.
S'appuyant sur l'exemple des Etats-Unis, Alonso évacue la possibilité d'être freiné délibérément par le Brésilien qui voudrait protéger son chef de file.
"Tout le monde essayera d'être le plus rapide possible dans le premier virage, comme on l'a vu à Indianapolis où Felipe (Massa) a doublé Michael (Schumacher)... donc je ne crains pas d'être bloqué", assure le champion en titre.
Et même si les Ferrari parvenaient à conserver le meilleur en début de course, le directeur F1 de Michelin Nick Shorrock se veut rassurant pour ses pilotes.
"Il est évidemment décevant de ne pas décrocher la pole position, mais je suis franchement encouragé en vue de la course", assure-t-il, soulignant justement la "très bonne constance" démontrée par les pneus Michelin au cours des essais libres.
Au-delà de la 68e position de pointe de l'Allemand, du troisième doublé en qualifications de la Scuderia cette saison, les Ferrari se sont montrées plus rapides qu'on ne le pensait et leurs pneus Bridgestone plus efficaces que prévu face aux Michelin. Sur la lancée du GP des Etats-Unis, avec une marge nettement inférieure cependant.
Ainsi, seul le champion du monde Fernando Alonso (Renault), auteur du troisième temps, a-t-il réussi à hisser une monoplace chaussée de Michelin parmi les cinq meilleurs temps des qualifications.
Car les Toyota de Jarno Trulli (4e temps) et Ralf Schumacher (5e temps) ont confirmé samedi leurs bonnes prestations d'il y a quinze jours aux Etats-Unis.
"Au vu des résultats, par ces températures les Bridgestone semblent bien marcher", constate Alonso en référence à la chaleur caniculaire qui étouffe Magny-Cours (35°C samedi durant les qualifications).
"Constance"
"Mais nous verrons en course la constance des pneumatiques", poursuit l'Espagnol, espérant que les Michelin se montreront supérieurs à l'usure.
La joie contenue de Schumacher semble donner raison aux espoirs d'Alonso.
"Tout dépend des stratégies et des quantités d'essence embarquées, mais la course devrait être intéressante", commente le septuple champion du monde.
Avec 19 points de retard sur son rival Alonso au Championnat, l'Allemand compte sur le circuit français comme sur un allié: si le tracé de Magny-Cours plait aux pilotes pour sa diversité, les dépassements y sont néanmoins une denrée rare.
Aussi, ce week-end, la pole position était-elle un objectif prioritaire de Schumacher, qui a profité vendredi soir du concert donné par le bassiste historique de Pink Floyd, Roger Waters, pour se détendre en famille... Ferrari.
"Dans notre situation, nous devons gagner, là est ma motivation ", explique Michael Schumacher qui a connu une alerte samedi matin lorsque des flammes sortant de son échappement ont interrompu sa troisième séance d'essais libres.
De son côté, Alonso, qui a plus les moyens de gérer les hauts et les bas de son écurie face à la concurrence, s'estime "content" de cette troisième position sur la grille.
"Top 3"
"J'ai fait mon maximum et les temps des Ferrari prouvent qu'elles ne pouvaient être battues sur un tour", assure-t-il.
Pour Alonso, après la relative déconvenue d'Indianapolis, "l'important était de revenir dans le top 3". Pour le reste, il se dit "confiant".
Et ce, malgré la présence de la seconde Ferrari, de Felipe Massa, entre Schumacher et lui au départ.
S'appuyant sur l'exemple des Etats-Unis, Alonso évacue la possibilité d'être freiné délibérément par le Brésilien qui voudrait protéger son chef de file.
"Tout le monde essayera d'être le plus rapide possible dans le premier virage, comme on l'a vu à Indianapolis où Felipe (Massa) a doublé Michael (Schumacher)... donc je ne crains pas d'être bloqué", assure le champion en titre.
Et même si les Ferrari parvenaient à conserver le meilleur en début de course, le directeur F1 de Michelin Nick Shorrock se veut rassurant pour ses pilotes.
"Il est évidemment décevant de ne pas décrocher la pole position, mais je suis franchement encouragé en vue de la course", assure-t-il, soulignant justement la "très bonne constance" démontrée par les pneus Michelin au cours des essais libres.